Quatre campagnes d'observation ont été menées par la marine colombienne par près de 950 mètres de fond, avec des équipements de haute technologie, pour vérifier l'état de l'épave, indique un communiqué officiel. Ce travail, réalisé sous la supervision du ministère de la Culture, "a permis de vérifier que le galion San José n'a subi aucune altération due à l'action humaine".
Sur ces images, on distingue au fond de l'eau des canons en fonte, des pièces de vaisselles en porcelaine, des poteries, des bouteilles de verre, mais aussi des pièces apparemment en or. On voit également une partie de la proue du navire, couverte d'algues et de coquillages, et des restes de la charpente de la coque.
"Grâce à l'équipement technologique et au travail de la Marine colombienne, nous avons pu avoir des images du galion San José avec un niveau de précision jamais vu auparavant, tout en gardant intact et en protégeant ce patrimoine de l'humanité", s'est félicité le président Ivan Duque.
afp/iar
Au moins 200 tonnes de trésors
Fin 2015, alors que les chasseurs de trésors de tous bords pistaient le San José depuis des décennies, le président colombien de l'époque, Juan Manuel Santos, avait annoncé la découverte de la localisation exacte de l'épave, grâce notamment à ses canons en bronze uniques, avec des dauphins gravés dessus.
Juan Manuel Santos l'avait alors présenté comme "le trésor le plus précieux jamais découvert dans l'histoire de l'humanité" et avait proposé de financer l'opération de sauvetage avec une partie des richesses trouvées.
L'épave du galion, coulé par la flotte britannique le 7 juin 1708 au large de Carthagène, contient selon les experts au moins 200 tonnes d'or, d'argent et d'émeraudes.