"Nous allons nous battre à tout prix et nous allons nous battre jusqu'au bout. C'est le seul choix possible pour la Chine", a dit Wei Fenghe lors du forum de sécurité "Dialogue de Shangri-La" à Singapour.
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"Ceux qui poursuivent l'indépendance de Taïwan dans le but de diviser la Chine n'arriveront certainement pas à leurs fins", a-t-il déclaré. "Personne ne devrait jamais sous-estimer la détermination et la capacité des forces armées chinoises à sauvegarder son intégrité territoriale".
Ceux qui poursuivent l'indépendance de Taïwan dans le but de diviser la Chine n'arriveront certainement pas à leurs fins
Son discours est intervenu au lendemain des déclarations du ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, dénonçant l'activité militaire "provocatrice et déstabilisante" de Pékin près de Taïwan.
"Province historique"
La Chine estime que cette île de 24 millions d'habitants, démocratique et autonome, est l'une de ses provinces historiques, même si elle ne la contrôle pas, et a accru la pression contre Taipei ces dernières années, menant par exemple des campagnes d'incursions dans la zone de défense aérienne de Taïwan.
Ces actions ont accru les tensions avec les Etats-Unis, alors qu'elles sont déjà vives sur de nombreux autres plans.
agences/vajo
Taïwan se dit prêt à dialoguer avec la Chine
Taïwan ne veut pas fermer la porte à la Chine et est prêt à engager un dialogue fondé sur l'égalité et sans conditions politiques préalables, a déclaré dimanche le Premier ministre taïwanais Su Tseng-chang.
Su Tseng-chang a déclaré aux journalistes que Taïwan avait toujours fait preuve de bonne volonté à l'égard de la Chine.
"Tant qu'il y a égalité, réciprocité et aucune condition politique préalable, nous sommes prêts à engager un dialogue avec la Chine en faisant preuve de bonne volonté", a-t-il dit, réaffirmant une position que la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen a maintes fois exprimée en public.
La Chine refuse de discuter avec Tsai Ing-wen depuis sa première élection en 2016, la considérant comme une séparatiste qui a refusé d'accepter que la Chine et Taïwan fassent partie d'"une seule Chine".