L'accord post-Brexit a été négocié en pleine pandémie de Covid-19. L'impact des deux événements est donc lié. Les contrôles physiques qui devaient être rétablis aux frontières sont par exemple repoussés à 2023, ce qui empêche d'avoir une vision d'ensemble des conséquences de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
Néanmoins, certaines évaluations ont été faites, explique Elvire Fabry chercheuse senior à l'Institut Jacques Delors, spécialiste des politiques commerciales et du Brexit en particulier. dans Le Point J. "L'impact sur les échanges commerciaux est très clair (...), il est de -15,7% pour l'ensemble des échanges entre l'Union européenne et le Royaume-Uni et il est plus fort encore sur les exportations de bien du Royaume-Uni vers l'Union européenne", détaille-t-elle.
Par ailleurs, "on a pu observer par rapport à la situation économique pré-Covid, que le Royaume-Uni est le pays le plus à la traîne parmi ceux du G7 pour parvenir à une relance de son économie, et c'est également significatif en terme d'investissement des entreprises".
Ce que l'on voit jusqu'à présent avec le Brexit, c'est plutôt une baisse de la contribution du commerce au PIB britannique.
Le Brexit a également généré une carence de main d'oeuvre. Mais quels sont les secteurs les plus touchés? Y-a-t-il quand même des branches ou des régions qui tirent leur épingle du jeu, voire bénéficient des impacts du Brexit?
Jessica Vial et l'équipe du Point J