"Il n'y a pas eu de cas confirmé de Covid-19 transmis localement et pas de nouvelle infection asymptomatique locale à Shanghai le 24 juin 2022", a annoncé la ville dans un communiqué.
La Chine est la dernière grande économie à s'en tenir encore à une stratégie de "zéro Covid" visant à éliminer toute propagation par des dépistages massifs, des confinements ciblés et de longues quarantaines.
La capitale économique chinoise a été fermée pendant plusieurs mois, après une recrudescence d'infections alimentée par le variant Omicron, hautement contagieux.
Malgré la levée théorique du confinement début juin, les 25 millions d'habitants de Shanghai ont dû attendre pour un retour à la vie normale à cause de nouvelles restrictions par quartiers à chaque apparition de nouveaux cas.
Deux cas à Pékin
A Pékin, les restrictions d'abord imposées en mai ont été assouplies avec la baisse des infections, mais de nouveau renforcées après l'apparition d'un foyer dans un bar.
Après plusieurs journées de tests en masse et de confinements ciblés, la chaîne de contamination "Heaven Supermarket", du nom du bar, a été maîtrisée, ont assuré les autorités pékinoise la semaine dernière.
Le bureau des affaires scolaires de la ville a alors annoncé samedi que les élèves de primaire et de collège pourraient retourner en classe lundi. Pékin a enregistré deux nouveaux cas locaux samedi.
Une économie mise à mal
La Chine assure que sa politique "zéro Covid" est nécessaire pour éviter une catastrophe sanitaire, les autorités s'inquiétant particulièrement de la répartition inégale des ressources médicales et du faible taux de vaccination parmi la population âgée.
Mais cette stratégie a mis à mal la deuxième économie du monde et l'application stricte de la loi a également déclenché des manifestations, ainsi qu'encouragé les départs d'entreprises étrangères et de familles de classe moyenne.
afp/ther