Xi Jinping s'est rendu à Hong Kong à bord d'un train à grande vitesse pour sa première visite hors de Chine continentale depuis le début de la pandémie de Covid-19.
Accompagné de son épouse Peng Liyuan et du ministre des Affaires étrangères Wang Yi, il a été accueilli à la gare par des écoliers brandissant des drapeaux et des bouquets de fleurs, ainsi que par des danseurs revêtus de costumes de lions et certains médias accrédités.
Hong Kong "renaît du feu"
Lors de sa visite, Xi Jinping a déclaré que Hong Kong a réussi à "renaître du feu". "Au cours de la période écoulée, Hong Kong a connu plus d'une sérieuse épreuve et a surmonté plus d'un risque et défi", a-t-il ajouté.
Le voyage de Xi est l'occasion pour le Parti communiste chinois d'afficher son contrôle sur la ville après la vague de manifestations pro-démocratie qui a embrasé la ville en 2019, incitant Pékin à imposer une stricte répression politique.
Ville partiellement fermée
Les dirigeants du gouvernement de Hong Kong ont été contraints de se soumettre à un système en circuit fermé en raison du Covid-19. Certaines parties de la ville ont été fermées et de nombreux journalistes ont été interdits d'accès aux événements prévus.
Les personnes qui se trouveront dans l'orbite de Xi pendant son voyage, y compris les plus hauts responsables du gouvernement, ont été invitées à limiter leurs contacts, à se soumettre à des tests PCR quotidiens et à passer les jours précédant la visite dans un hôtel de quarantaine.
Journalistes écartés
La couverture médiatique de la visite de Xi Jinping a été strictement limitée. Mercredi, l'AFP a eu confirmation que 13 journalistes locaux et internationaux s'étaient vu refuser l'accréditation pour couvrir les célébrations de la rétrocession.
Deux journalistes de l'AFP figuraient parmi les personnes dont l'accréditation a été refusée, un représentant du gouvernement invoquant des "raisons de sécurité" non précisées. Un troisième reporter de l'AFP a ensuite obtenu une accréditation.
ats/hkr