"Nous pouvons confirmer que nous avons identifié toutes les victimes. Nous avons arrêté le chiffre à onze", a déclaré à la presse le colonel Giampietro Lago, responsable du département scientifique des carabiniers après l'identification par ADN de cette dernière victime.
"A l'heure actuelle, nous n'avons pas d'éléments qui nous font penser que d'autres personnes pourraient être impliquées" dans ce désastre, a-t-il ajouté.
Les recherches se sont cependant poursuivies samedi. "Aujourd'hui, du matériel technique et organique a été trouvé. Maintenant, les recherches se poursuivent avec des drones et nous ferons la même choses demain", a déclaré le président de la province du Trente, Maurizio Fugatti.
Fragilisé par les températures élevées
Le glacier avait été fragilisé par le réchauffement climatique ainsi que par des températures record enregistrées cette année en Italie, 10 degrés au sommet de la Marmolada la veille de la catastrophe. Les fortes chaleurs ont accéléré sa fonte et l'eau s'est accumulée sous la calotte glaciaire, la rendant instable.
Le parquet de Trente a ouvert une enquête pour déterminer les causes du drame dû au détachement d'un sérac ayant entraîné une avalanche de glace et de roches qui a emporté plusieurs cordées réalisant l'ascension de ce glacier, le plus haut sommet des Dolomites culminant à plus de 3300 mètres.
Selon le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) paru le 1er mars, la fonte des glaces et neiges est l'une des dix menaces majeures causées par le réchauffement climatique, perturbant les écosystèmes et menaçant certaines infrastructures.
afp/jfe