Maher Al-Agal, présenté comme "l'un des cinq plus hauts dirigeants" de l'EI, a été tué alors qu'il roulait à moto près de la ville de Jandairis. Son plus proche conseiller a été "gravement blessé", a précisé le commandement central du Pentagone.
Il était "chargé de poursuivre de façon agressive le développement des réseaux de l'EI hors d'Irak et de Syrie", et "l'élimination de ces dirigeants de l'EI va perturber les capacités de l'organisation terroriste à préparer et perpétrer des attentats dans le monde", a affirmé le porte-parole du commandement central.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG disposant d'un vaste réseau de sources en Syrie, a confirmé sa mort dans une frappe de drone.
Très discret
Il existe peu d'informations sur Maher al-Agal, présenté par l'OSDH comme "le gouverneur pour le Levant" de l'organisation djihadiste.
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Irak et en Syrie voisine et la conquête de vastes territoires, l'EI a vu son "califat" autoproclamé être renversé sous le coup d'offensives successives dans ces deux pays, respectivement en 2017 et 2019.
En février, le président américain Joe Biden avait annoncé la mort de l'ancien dirigeant de l'EI, Abou Ibrahim al-Hachimi al-Qourachi, qui s'était fait exploser au cours d'une opération des forces spéciales américaines dans le nord-ouest de la Syrie, région sous contrôle de djihadistes.
ats/fgn