Comme l'a annoncé son entourage aux médias espagnols, Anna Gabriel est rentrée volontairement à Madrid pour se présenter devant la Cour suprême. Le juge l'a laissée libre contre une caution, dans l'attente d'une citation à comparaître.
La justice espagnole considère Anna Gabriel comme participante présumée à la tentative sécessionniste menée par les autorités catalanes.
Jusqu'à 30 ans de prison
A la suite du référendum en Catalogne en 2017, la justice espagnole accuse Anna Gabriel et d'autres leaders, dont Carles Puigdemont, de rébellion. Elle risque jusqu'à 30 ans de prison.
Elle se réfugie alors à Genève, où elle travaille au sein du syndicat Unia. Un juge espagnol avait ensuite réduit le délit à la désobéissance.
Téléphone portable infiltré
Comme pour d'autres personnalités engagées en faveur de l'indépendance de la Catalogne, son téléphone portable aurait été infiltré et écouté par les autorités espagnoles via le logiciel espion Pegasus entre 2017 et 2020. Une enquête du Guardian avait révélé ces pratiques à l'été 2020.
Selon le quotidien La Vanguardia, Anna Gabriel devrait cependant continuer de résider en Suisse.
ats/hkr