Publié

Steve Bannon accusé de se croire "au-dessus de la loi" lors de son procès

L'éminence grise déchue de Donald Trump Steve Bannon quitte le tribunal fédéral. [Alex Brandon]
Steve Bannon, ex-conseiller de Trump, accusé de se croire "au-dessus de la loi" lors de son procès / Le Journal horaire / 22 sec. / le 20 juillet 2022
Steve Bannon, un ex-conseiller de Donald Trump qui avait joué un rôle crucial dans l'élection du républicain en 2016, a été accusé mardi de se croire "au-dessus de la loi" lors de son procès pour avoir refusé de coopérer à l'enquête parlementaire sur l'assaut contre le Capitole.

Steve Bannon a "ignoré les ordres d'obtempérer même après que le Congrès a rejeté ses prétextes, et a écarté de nombreux avertissements selon lesquels il ferait face à des poursuites s'il ne se pliait pas à l'assignation à comparaître comme il était tenu de le faire", a dit la procureure Amanda Vaughn.

"Ce faisant, l'accusé a empêché les autorités d'obtenir les informations importantes dont elles avaient besoin pour les aider à comprendre ce qui s'est passé le 6 janvier et comment s'assurer que cela ne se reproduise plus", a-t-elle ajouté. "L'accusé a décidé qu'il était au-dessus de la loi", a-t-elle lancé.

Inculpation

L'avocat de Steve Bannon, Evan Corcoran, a lui assuré que "personne n'a(vait) ignoré l'assignation à comparaître". Selon lui, des négociations ont même eu lieu avec la commission concernant sa date de déposition. Conseiller discret mais très influent, Steve Bannon avait donné un virage résolument populiste à la campagne de Donald Trump pour la présidentielle de 2016, avant d'être poussé vers la sortie.

Les deux hommes, restés proches, avaient échangé dans les jours précédant l'attaque du 6 janvier 2021 contre le siège du Congrès, selon la commission de la Chambre des représentants chargée de faire la lumière sur le rôle de l'ancien président dans ce coup de force. Son refus lui a valu d'être inculpé d'"entrave" au travail du Congrès.

Donald Trump est soupçonné de n'avoir rien fait pendant près de trois heures le 6 janvier 2021 alors que ses partisans envahissaient le Capitole, semaient la violence et le chaos et forçaient les élus à interrompre la certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle.

afp/br

Publié