Le suspect, âgé de 41 ans, avait été arrêté juste après avoir tiré à deux reprises, à l'aide d'une arme de sa fabrication, sur Shinzo Abe en plein meeting électoral avant les sénatoriales à Nara, dans l'ouest du Japon.
Selon la police, il a déclaré avoir tué Shinzo Abe parce qu'il pensait que l'ancien Premier ministre avait des liens avec "une certaine organisation", que les médias nippons ont identifié comme étant l'Eglise de l'Unification, ou "secte Moon". La mère du suspect était membre de cette organisation religieuse.
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Vendredi, le tribunal du district de Nara a approuvé une requête des procureurs pour que l'homme soit soumis à un examen psychiatrique qui devrait durer jusque fin novembre, ont indiqué samedi le quotidien Asahi Shimbun et d'autres médias locaux, citant des sources proches de l'enquête.
Question de la responsabilité pénale
L'interrogatoire du suspect sera interrompu pendant cette période, ont précisé ces médias. Au Japon, un suspect peut être placé en garde à vue et interrogé par la police pendant une durée de 23 jours sans être formellement inculpé.
Toujours selon les médias, cet examen psychiatrique permettra aux procureurs de déterminer si le meurtrier présumé est ou non pénalement responsable de ses actes, avant de décider s'ils présentent des accusations contre lui. Le bureau du procureur et le tribunal n'étaient pas joignables samedi pour confirmer ces informations de presse.
afp/ami