Invité par l'America First Policy Institute, un cercle de réflexion géré par ses alliés, le milliardaire de 76 ans a présenté un plan d'action pour le "président républicain qui regagnera la Maison Blanche en 2024".
Pendant plus d'une heure et demie, il a repris ses thèmes de prédilection - notamment la lutte contre l'immigration et la criminalité - tout en attaquant férocement son successeur Joe Biden, accusé d'avoir "mis les Etats-Unis à genoux".
"L'histoire est loin d'être terminée"
Après avoir dressé un portrait apocalyptique du pays, il a glissé: "L'histoire est loin d'être terminée et on se prépare pour un retour incroyable, on n'a pas d'autre choix."
En janvier 2021, l'ancien magnat de l'immobilier avait quitté le pouvoir la tête basse, deux semaines après l'attaque du Capitole par des centaines de ses partisans.
Depuis, il n'avait pas remis les pieds dans la capitale fédérale, tout en restant au coeur des attentions d'une commission d'enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur son rôle dans cet assaut qui a choqué le monde entier.
Celle-ci vient d'organiser une série d'auditions publiques très suivies qui ont levé le voile sur ses manoeuvres pour rester au pouvoir.
Interrogé le même jour sur la chaîne NBC, le ministre de la Justice Merrick Garland n'a pas écarté la possibilité de poursuivre Donald Trump.
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La commission? "Un coup monté"
"Tout ça est un coup monté", la commission ne compte "que des voyous et des pirates", a rétorqué mardi Donald Trump, très combatif. "Ils veulent m'atteindre pour que je ne sois plus capable de travailler pour vous, mais je ne crois pas que ça va marcher", a-t-il ajouté avec un sourire aux lèvres.
"Quatre ans de plus", a alors scandé la salle en l'applaudissant, référence à la durée d'un éventuel nouveau mandat.
Donald Trump n'a jamais concédé sa défaite. Evoquant, sans aucune preuve, des "fraudes électorales massives", il consacre depuis deux ans l'essentiel de ses interventions publiques à dénoncer "une élection volée".
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Il a toutefois mis mardi ce discours en sourdine. "Je dis toujours que j'ai été candidat une première fois et que j'ai gagné, puis que j'ai été candidat une seconde fois et que j'ai remporté encore plus de voix", s'est-il contenté de déclarer.
Avant d'ajouter, "je vais peut-être devoir le faire une troisième fois!", en promettant des "détails" dans les semaines à venir.
Donald Trump garde une place centrale auprès des républicains. Il semble avoir conservé un noyau de partisans loyaux, ce qui le placerait en pole position s'il décidait de briguer l'investiture.
afp/jfe