Un bilan des secours locaux a fait état de 13 morts - quatre femmes et neuf hommes - et de 41 blessés. "Il n'y a pas d'étrangers" parmi les personnes décédées, a précisé à l'AFP un responsable de la police du sous-district de Phlu Ta Luang.
La présence de mousse acoustique sur les murs de la boîte de nuit, le Mountain B, censée isoler le bâtiment des bruits extérieurs, a favorisé la propagation du feu et compliqué la tâche des pompiers, ont indiqué les secouristes dans un communiqué. Une vidéo qu'ils ont diffusée montre le bâtiment en flammes, duquel essayent de s'échapper plusieurs personnes, vêtements en feu, au milieu d'une épaisse fumée noire.
D'autres images diffusées par des médias thaïlandais montrent l'intérieur complètement calciné de la discothèque, où les tables et chaises gisent au sol. La plupart des victimes décédées ont été retrouvées près de l'entrée et dans les toilettes, leurs corps portant des marques sévères de brûlures, selon les secouristes.
Précédents drames
Les règles élémentaires de sécurité sont fréquemment ignorées en Thaïlande, destination prisée des touristes occidentaux et asiatiques, qui a récemment facilité les conditions d'entrée pour relancer le tourisme, au point mort durant la pandémie de coronavirus.
Lors du réveillon du 1er janvier 2009, un incendie dans une discothèque de Bangkok, le Santika, avait fait 67 morts, dont trois Singapouriens, un Japonais et un Birman. De nombreux touristes occidentaux avaient été blessés.
Le propriétaire de l'établissement avait été condamné pour négligence à trois ans de prison, ainsi que le patron de l'entreprise qui avait installé les feux. En 2012, quatre personnes avaient péri dans l'incendie d'une discothèque dans la ville touristique de Phukhet (sud), provoqué par un problème électrique.
afp/nr