Modifié

Le "Airbnb de la baignade" en plein essor en Europe

Louer une piscine privée pour quelques heures est un service en plein essor en France. [AFP - Denis Charlet]
La location de piscines pour particuliers, un business en pleine expansion / La Matinale / 5 min. / le 8 août 2022
Louer une piscine privée pour en profiter quelques heures entre amis ou en famille: voilà un type de location en plein essor en Europe. Avec cet "Airbnb de la baignade", les propriétaires trouvent un moyen de participer aux frais d'entretien de leurs biens et les locataires louent la tranquillité et le confort d'utilisation.

France, Belgique, Espagne ou Allemagne disposent de services payants de location de piscines, mais pas encore la Suisse.

La plateforme de location de piscines Swimmy est le leader de ce marché en France. Le principe est simple. Comme une location de maison, vous choisissez un lieu, une date, le nombre d'heures pour en profiter et le nombre de baigneurs.

Le propriétaire fixe le prix et le règlement

Ce petit plaisir a évidemment un prix, a expliqué lundi dans La Matinale Sarah Jamy, responsable communication de Swimmy: "Nous ne fixons pas de fourchette de prix, c'est le propriétaire qui fixe son prix. Nous avons un système de tarification à l'heure et par personne. Les prix oscillent entre 5 et 50 euros".

Ces tarifs sont loin de ceux des piscines publiques en Suisse qui se montent à environ 6 francs en moyenne.

Le tarif comprend la mise à disposition des équipements et la privatisation du bien. Le propriétaire fixe le règlement intérieur sur le même principe qu'une location classique. Grâce à la plateforme, les deux parties sont également assurées.

200'000 utilisateurs pour 5000 propriétaires

Après 5 ans d'existence, Swimmy compte 200'000 utilisateurs pour 5000 propriétaires. La demande est donc aujourd'hui bien plus importante que l'offre.

La start-up prend une marge de 17% du côté des propriétaires, 20% du côté des locataires. Le service n'est pas encore disponible en Suisse mais ses fondateurs y réfléchissent.

Natacha Van Cutsem/lan

Publié Modifié