Le responsable européen n'a toutefois pas donné les détails concernant la réponse apportée par Téhéran.
"Il y a trois questions qui se posent, et si elles sont résolues, nous pouvons parvenir à un accord", a déclaré plus tôt dans la journée Hossein Amirabdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères. "Nous ne voulons pas conclure un accord qui, après 40 jours, deux mois ou trois mois, ne se concrétise pas sur le terrain (...) Nous leur avons dit que nos limites devaient être respectées", a-t-il ajouté.
Jours à venir cruciaux
Les États-Unis ont estimé qu'un retour dans l'accord de 2015 était possible si l'Iran abandonnait ses demandes "superflues". Hossein Amirabdollahian estime que les jours à venir seront cruciaux.
"Nous aurons besoin de plus de discussions si Washington ne fait pas preuve de flexibilité pour résoudre les questions restantes (...) Comme Washington, nous avons notre propre plan B si les pourparlers échouent", a-t-il déclaré.
L'UE, en tant que coordinatrice des négociations nucléaires entre l'Iran et les puissances mondiales, a présenté la semaine dernière un texte "définitif" visant à raviver l'accord sur le nucléaire iranien de 2015.
La République islamique cherche à obtenir la garantie qu'aucun futur président américain ne reviendrait sur l'accord s'il était relancé, comme l'avait fait Donald Trump en 2018.
afp/fgn