"Malheureusement, la situation actuelle de l'autre côté de la frontière signifie que les conditions ne sont pas réunies pour les retours", a déclaré Michelle Bachelet aux journalistes à Dacca.
Environ 750'000 Rohingyas ont fui les exactions de l'armée en Birmanie et cherché asile en 2017 au Bangladesh voisin, où se trouvaient déjà plus de 100'000 réfugiés, victimes de précédentes violences.
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Des camps insalubres
Les Rohingyas survivent, entassés dans des camps insalubres à l'abri de baraques faites de bâches, tôles et bambous et refusent de retourner en Birmanie, à majorité bouddhiste, tant qu'ils n'auront pas obtenu des droits de citoyenneté.
"Le rapatriement doit toujours être effectué de manière volontaire et digne, uniquement quand des conditions sûres et durables existent en Birmanie", a ajouté Michelle Bachelet.
La Birmanie est dirigée par une junte militaire depuis l'éviction de son gouvernement civil l'année dernière. Michelle Bachelet, âgée de 70 ans, effectue une visite de quatre jours au Bangladesh, avant que s'achève son mandat de Haute-commissaire des Nations unies aux droits humains, à la fin du mois.
ats/ther