Voyager et s'installer au Royaume-Uni est devenu plus difficile pour les jeunes Européens et Européennes avides de l'expérience du séjour linguistique. Le Brexit a compliqué la donne, alors que la pandémie avait déjà paralysé le marché.
"Maintenant, c'est compliqué. J'ai dû me faire un passeport, passer des contrôles et des scans. Tout est beaucoup plus long", rapporte Veronica, qui passe deux semaines à Londres, jeudi dans le 12h30.
Les écoles confiantes
Pour James, professeur d'anglais, la dynamique depuis le Brexit a changé. "Le type d'étudiants que nous avons aujourd'hui n'est plus le même. Désormais, nous accueillons des élèves qui viennent de familles pouvant les soutenir financièrement, et qui n'ont pas besoin de travailler", explique-t-il.
Les écoles de leur côté nuancent ces nouvelles normes. "Cela a l'air effrayant, le Brexit est presque devenu un gros mot. En réalité, les élèves européens ont toujours le droit d’étudier au Royaume-Uni jusqu'à 6 mois sans visa, il leur faut juste un passeport. Et ils ne peuvent pas travailler pendant cette période", argumente une manager d'école.
Selon elle, les Européens continueront à se rendre au Royaume-Uni pour apprendre l’anglais, même s'ils chercheront sûrement un travail dans un autre pays.
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