"Le ministère de la Santé a confirmé à ce stade (le bilan de) 21 morts et 117 blessés" dans l'attaque de l'hôtel Hayat dans la capitale somalienne qui avait débuté vendredi soir, a dit le ministre Ali Haji Adan.
Dimanche, les proches des personnes portées disparues dans l'attaque attendaient des nouvelles de parents à l'issue de l'attaque associant explosion d'une bombe et tirs d'armes à feu menée par des islamistes shebab, un groupe affilié à Al-Qaïda.
"Les forces de sécurité ont maintenant mis fin au siège et les hommes armés sont morts, nous n'avons pas eu de tirs depuis le bâtiment au cours de l'heure écoulée", avait annoncé samedi vers minuit un responsable sécuritaire sous couvert d'anonymat. Il avait ajouté que le gouvernement s'adresserait à la presse sur cette sanglante attaque dimanche.
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Le nombre total des victimes, forces de sécurité et assaillants compris, n'a pas encore été communiqué.
Personnes prises au piège
L'établissement a été détruit par un bombardement des forces de sécurité visant à éliminer les assaillants qui s'y étaient retranchés, mais le responsable a souligné qu'il devait désormais être débarrassé de tous les explosifs qui auraient pu y être placés.
De très nombreuses personnes ont été prises au piège lorsque l'assaut a commencé. Dimanche matin, les forces de sécurité somaliennes ont précisé avoir libéré 106 personnes, dont des femmes et des enfants. Selon un de leurs commandants, tous les assaillants ont été tués au cours de l'opération.
Attaque revendiquée
Il s'agit de la plus importante attaque à Mogadiscio depuis que le nouveau président somalien, Hassan Cheikh Mohamoud, a pris ses fonctions en juin, après des mois d'instabilité politique.
Les shebab, qui sont depuis 15 ans engagés dans une insurrection contre le gouvernement fédéral somalien, ont revendiqué la responsabilité de cette opération.
agences/gma/vic