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La Première ministre finlandaise négative à un dépistage de drogues

La polémique qui touche la Première ministre finlandaise est empreinte de sexisme
La polémique qui touche la Première ministre finlandaise est empreinte de sexisme / 19h30 / 2 min. / le 23 août 2022
La Première ministre finlandaise Sanna Marin a été testée négative à un test de dépistage de drogue qu'elle a effectué pour "dissiper les soupçons", a annoncé son entourage lundi. Une vidéo la montrant faire la fête a suscité une vague de critiques.

L'urine de Sanna Marin a été testée pour la présence de différentes drogues comme la cocaïne, l'amphétamine, le cannabis et les opioïdes, a déclaré une conseillère spéciale de la Première ministre.

Le test n'a pas révélé la présence de drogue, a déclaré son cabinet dans un communiqué, ajoutant que les résultats avaient été signés par un médecin. "Le test était un test complet. Nous n'avons pas choisi la façon dont le test a été effectué."

Une vidéo qui avait fuité la semaine dernière, montrant Sanna Marin, 36 ans, dansant et faisant la fête avec un groupe d'amis et des célébrités, avait créé la controverse. Certains avaient interprété les commentaires entendus dans la vidéo comme faisant référence à des stupéfiants. La Première ministre avait fermement démenti ces spéculations.

>> Lire : En Finlande, la vie nocturne de la Première ministre crée une polémique

"Jamais je n'ai pris de la drogue"

"Pour dissiper tout soupçon, j'ai fait un test de dépistage de drogue aujourd'hui", avait déclaré Sanna Marin aux journalistes vendredi. La Première ministre avait déjà dit qu'elle avait "passé une soirée avec des amis" et que les vidéos avaient "été filmées dans des lieux privés".

Elle avait admis avoir bu de l'alcool. En plus d'avoir réfuté avoir pris de la drogue, elle a ajouté ne pas avoir été témoin d'une quelconque prise de drogue par les personnes présentes. "Jamais de ma vie, et pas même dans ma jeunesse, je n'ai pris de la drogue", a-t-elle déclaré.

Déjà des critiques l'an passé

Sanna Marin, nommée Première ministre en 2019, avait déjà fait l'objet de critiques à la suite de fêtes dans sa résidence officielle, notamment en décembre 2021 quand il avait été révélé qu'elle avait dansé jusqu'au bout de la nuit alors qu'elle avait été exposée au Covid-19.

Un sondage commandé par la chaîne de télévision finlandaise MTV3 avait à l'époque montré que deux tiers des personnes interrogées considéraient que sa soirée était une "erreur grave".

afp/lan

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