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Démission du chef de la police au Japon après le meurtre de Shinzo Abe

Le chef de la police nationale japonaise a annoncé sa démission en conférence de presse. [The Yomiuri Shimbun/AFP - Hiroto Sekiguchi]
Le chef de la police nationale japonaise démissionne après l'assassinat de Shinzo Abe / Le Journal horaire / 15 sec. / le 25 août 2022
Itaru Nakamura, chef de la police nationale japonaise, a annoncé jeudi avoir présenté sa démission. Il avait reconnu des défaillances dans la protection de l'ancien Premier ministre Shinzo Abe, assassiné le 8 juillet lors d'un meeting électoral.

"Nous avons décidé de réorganiser notre équipe et de repartir sur de nouvelles bases en ce qui concerne nos missions de sécurité, et c'est pourquoi j'ai proposé ma démission", a déclaré Itaru Nakamura.

L'annonce a été faite lors d'une conférence de presse détaillant les conclusions de l'enquête sur les failles de la protection de l'ancien Premier ministre Shinzo Abe.

"Après avoir minutieusement examiné l'incident, nous avons décidé de repartir de zéro et de revoir notre système de sécurité", a ajouté le chef de la police nationale.

L'homme politique le plus connu du Japon

Shinzo Abe était mort de ses blessures après avoir été visé par des tirs à l'arme à feu le 8 juillet, lors d'un meeting électoral dans le département à Nara (ouest du Japon).

Le suspect, arrêté sur les lieux, reprochait à l'ancien dirigeant ses liens supposés avec l'Eglise de l'Unification, un groupe religieux aussi surnommé "secte Moon".

>> Lire : Au Japon, l'assassinat de Shinzo Abe révèle les liens politiques avec une secte

L'ancien chef de l'exécutif, qui détenait le record de longévité à ce poste au Japon, était l'homme politique le plus connu de l'Archipel. Mais les mesures de sécurité en place lors de son meeting politique étaient insuffisantes.

La police locale avait déjà reconnu des failles "indéniables" dans la sécurité de l'ancien dirigeant.

afp/oang

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