Dans un pays opposé de longue date aux énergies fossiles, la Store Norske avait prévu de fermer cette mine en 2023.
"Il y a une guerre et une vive incertitude concernant l'accès à des matières premières d'importance critique, notamment pour la production d'acier en Europe dont nous dépendons également", a déclaré le ministre norvégien de l'Industrie Jan Christian Vestre.
"La Norvège doit assumer sa part de responsabilité dans la sécurité de l'approvisionnement en matières premières", a-t-il ajouté, évoquant la crise énergétique provoquée par le conflit ukrainien.
Une zone stratégique
La mine 7 produit quelque 125'000 tonnes par an et alimente la centrale locale d'électricité.
Les écologistes réclament depuis des années l'arrêt de l'extraction de charbon dans cette zone stratégique, arguant des conséquences du réchauffement climatique qui affaiblit des écosystèmes déjà fragiles dans les îles de l'Arctique.
Le Svalbard est l'objet d'un traité signé en 1920 qui confère une part de souveraineté à la Norvège mais autorise toutes les nations signataires à y exploiter ses ressources naturelles. La Russie exploite ainsi une mine de charbon à Barentsbourg.
reuters/gma