La surface de l'incendie a été "réévaluée" légèrement à la baisse, a annoncé jeudi après-midi un sous-préfet, passant de "3400 hectares de brûlés" contre 3720 estimés auparavant. Sur place, "la situation est favorable parce que la météo est bien meilleure", a expliqué le colonel des pompiers de Gironde.
Selon ce responsable, les prévisions météorologiques pour vendredi sont identiques. Il estime que le feu sera "maîtrisé", c'est-à-dire sous contrôle et sans flammes importantes, d'ici "quelques jours". Par conséquent, les 1840 habitants évacués des communes de Saumos et Saint-Hélène ont pu regagner leur domicile en fin de journée.
Zone interdite d'accès
La zone qui a brûlé restera interdite d'accès jusqu'à nouvel ordre, pour laisser notamment 700 pompiers et la Défense des forêts contre les incendies abattre des arbres endommagés et arroser les parcelles brûlées.
Après avoir fortement progressé pendant 36 heures depuis lundi, le feu avait ralenti sa course depuis mercredi, freiné quotidiennement par l'action d'un millier de sapeurs-pompiers aidés par six Canadair, trois avions Dash et deux hélicoptères bombardiers d'eau.
Quatrième sinistre d'ampleur
Ce sinistre est le quatrième d'ampleur en Gironde cet été. Près de 30'000 hectares avaient déjà brûlé depuis juillet lors de trois incendies, à La Teste-de-Buch et Landiras à deux reprises.
Dans le département voisin de la Charente, un incendie toujours en cours à 25 kilomètres au sud d'Angoulême a ravagé 150 hectares de forêt et entraîné l'évacuation de seize personnes, a indiqué la préfecture jeudi après-midi.
ats/afp/mera