"A la suite du crime, 15 personnes sont décédées, dont onze enfants et quatre adultes (et) 24 autres blessées dont 22 enfants et 2 adultes", a indiqué le Comité d'enquête, revoyant son bilan précédent à la hausse. Parmi les victimes figurent deux gardes de sécurité de l'établissement scolaire et deux professeurs.
Selon les enquêteurs, un homme est entré dans l'école, a tué le garde et a ouvert le feu à l'intérieur du bâtiment, notamment sur les enfants.
Les policiers ont retrouvé le corps de l'homme qui a ouvert le feu. Il s'est apparemment suicidé. Le suspect "portait un t-shirt noir à la symbolique nazie et une cagoule", ont indiqué les enquêteurs, précisant qu'il s'agit d'un ancien élève de cette école âgé de 34 ans.
Un "acte de terrorisme" dénoncé par le Kremlin
Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé un "acte de terroriste inhumain". "Le président pleure profondément la mort de personnes et d'enfants dans cette école où un attentat terroriste a été perpétré", a indiqué à la presse le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
"Le président souhaite la guérison aux blessés de cet attentat inhumain", a ajouté le Kremlin.
Ijevsk, ville de près de 650'000 habitants, est la capitale de la république d'Oudmourtie dans le centre du pays, juste à l'ouest du massif de l'Oural qui marque la séparation entre la Russie européenne et la Russie asiatique.
ats/ebz
Un climat tendu
La fusillade de lundi intervient dans un climat tendu dans de nombreuses régions de Russie, sur fond de mobilisation militaire de centaines de milliers de réservistes pour l'offensive russe en Ukraine.
Lundi également, un homme a ouvert le feu dans un centre de recrutement de l'armée russe en Sibérie, blessant grièvement un militaire qui y travaillait.
Un phénomène récent
Autrefois rarissimes, les fusillades mortelles, notamment dans des écoles, ont tendance à devenir plus nombreuses en Russie depuis quelques années, au point que le président Vladimir Poutine s'en est alarmé, y voyant un phénomène importé des États-Unis et un effet pervers de la mondialisation.