Après 70 ans de règne, Elizabeth II est décédée dans son château écossais de Balmoral. Sa mort avait été annoncée par Buckingham Palace à 18h30 locales (19h30 en Suisse), mais on savait que la Première ministre Liz Truss en avait été informée à 16h30.
Le certificat a été signé par la princesse Anne, la fille d'Elizabeth II, qui avait accompagné la souveraine pendant ses dernières heures.
Son fils aîné, devenu Charles III, était arrivé à la mi-journée à Balmoral mais ses autres fils Andrew et Edward, ainsi que le fils de Charles, William, n'y étaient parvenus que dans la soirée. Harry, frère de William, n'était arrivé que bien plus tard.
Dans la case "profession" du certificat figure la mention: "Sa Majesté la reine". Et le château de Windsor, en périphérie ouest de Londres, y apparaît comme son adresse "usuelle": elle y passait la plupart du temps depuis le début de la pandémie de Covid-19, alors que le palais de Buckingham dans la capitale est habituellement la résidence principale des monarques britanniques.
Le palais discret sur l'état de santé de la souveraine
La dernière apparition publique d'Elizabeth II remonte au 6 septembre, quand elle a chargé la nouvelle Première ministre Liz Truss de former un gouvernement. La souveraine était alors apparue souriante mais frêle, appuyée sur sa canne.
Ces dernières années, le palais était resté d'une grande discrétion concernant l'état de santé de la souveraine. Il n'avait révélé qu'après des fuites dans la presse sa nuit d'hospitalisation il y a un an pour des examens dont la nature n'a jamais été précisée. Ensuite, des problèmes de mobilité avaient été évoqués, alors qu'elle annulait de nombreuses apparitions.
Dix jours de deuil national ont suivi le décès de la reine. Des dizaines (voire des centaines) de milliers de personnes ont fait la queue pour aller se recueillir devant son cercueil d'abord à Edimbourg, puis à Londres, à Westminster.
afp/ther