"Nous étions dix dans l'unité, il en est resté quatre: ce sont mes souvenirs les plus affreux"
"Quand on était à Severodonetsk, notre base militaire, on voyait beaucoup d’immeubles à plusieurs étages détruits et brûlés", se souvient Sergiy, un soldat participant à ces thérapies.
"Cela générait chez moi des sentiments de haine et des états de panique." Ce sergent est désormais soigné dans le centre de santé mentale et de réhabilitation "Orée du bois", dans la banlieue de Kiev.
Les soldats sont suivis par des psychiatres et des médecins, ils bénéficient aussi de thérapies alternatives, comme de l’acupuncture ou de l'hippothérapie (thérapie avec des chevaux).
Malgré ces traumatismes, beaucoup veulent rester utiles. Certains forment à leur tour de nouveaux soldats. Les besoins de soins sont énormes et le centre continue de former des thérapeutes.
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