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Publié Modifié

La Russie enquête après la fusillade dans un centre de formation militaire de Belgorod

- Plusieurs explosions ont été entendues lundi matin à Kiev. Elles surviennent une semaine exactement après des frappes russes sur la capitale ukrainienne.

- La Russie a ouvert une enquête criminelle après la fusillade qui a fait 11 morts dans un centre de formation militaire de la région de Belgorod, près de la frontière ukrainienne. Les assaillants seraient originaires d'une ancienne république soviétique.

- L'état-major de l'armée ukrainienne a déclaré dimanche que les forces russes avaient bombardé plus de 30 villes et villages à travers l'Ukraine au cours des 24 heures précédentes, déclenchant cinq tirs de missiles, 23 frappes aériennes et jusqu'à 60 tirs de roquettes.

- Les premiers soldats russes du nouveau groupement militaire entre Moscou et Minsk sont arrivés samedi en Biélorussie.

- Le patron de SpaceX, Elon Musk a annoncé samedi qu'il continuerait à financer le réseau internet Starlink en Ukraine, revenant sur ses appels de la veille au gouvernement américain pour qu'il prenne le relais.

Suivi assuré par RTSinfo

6h30

Plusieurs explosions entendues à Kiev

Trois explosions ont été entendues lundi matin, dans le quartier de Shevchenkiv, au centre de Kiev vers 06h35 et 06h45 (05h35 et 05h45 en Suisse). Les sirènes d'alerte aérienne avaient retenti peu avant la première explosion. Elles surviennent une semaine exactement après des frappes russes sur la capitale ukrainienne.

Kiev a été ciblée par des "attaques de drones kamikazes", a indiqué le chef de cabinet de la présidence ukrainienne. "Les Russes pensent que cela les aidera, mais cela montre leur désespoir", a commenté ce même responsable, Andriï Iermak.

Lundi 10 octobre, des bombardements russes d'une ampleur inégalée depuis des mois avaient touché Kiev et d'autres villes d'Ukraine, faisant au moins 19 morts et 105 blessés et suscitant un tollé international. Mardi, la Russie, qui a essuyé de nombreux revers militaires récemment, avait poursuivi ses tirs, de moindre ampleur, frappant notamment très loin du front les installations énergétiques de l'Ouest ukrainien.

Les tirs avaient été effectués en représailles à l'explosion qui a en partie détruit le pont russe de Crimée, de grande importance stratégique. Vendredi, le président russe Vladimir Poutine s'est montré satisfait de ces frappes massives, et a jugé que de nouveaux bombardements d'ampleur sur les villes d'Ukraine n'étaient pas nécessaires "pour l'instant".

21h25

Camille Grand: "Rien n'indique une attaque nucléaire imminente"

Alors que la guerre en Ukraine entre dans son huitième mois, les bombardements ont redoublé d'intensité ces derniers jours. Dans la région frontalière russe de Belgorod d'abord, mais aussi sur des dizaines de localités ukrainiennes. Secrétaire général adjoint de l'Otan, Camille Grand était dimanche l'invité du 19h30 pour évoquer le conflit et le rôle de l'Alliance atlantique.

Si le conflit semble donc bien s'être durci ces dernières semaines, avec une contre-offensive ukrainienne marquée, Camille Grand ne perçoit pas de signe alarmant sur un éventuel emploi futur d'armes nucléaires par la Russie.

D'après lui, il faut bien entendu continuer à être vigilant, mais la rhétorique qu'on entend souvent à Moscou, de la part de hauts responsables parfois, est davantage une manière de faire peur aux opinions publiques occidentales.

>> Revoir dans le 19h30 l'interview intégrale de Camille Grand, Secrétaire général adjoint de l'Otan :

L'interview: Camille Grand, secrétaire général adjoint de l'OTAN, revient sur la guerre en Ukraine et le rôle de l'Alliance
L'interview: Camille Grand, secrétaire général adjoint de l'OTAN, revient sur la guerre en Ukraine et le rôle de l'Alliance / 19h30 / 6 min. / le 16 octobre 2022

>> Lire également pour plus de détails : Camille Grand: "Rien n'indique dans la posture russe actuelle qu'une attaque nucléaire soit imminente"

17h00

Combats intenses à Donetsk, Louhansk et Kherson

Les combats ont été particulièrement intenses depuis le début du week-end dans les provinces orientales de Donetsk et Louhansk et dans celle de Kherson, dans le Sud, soit trois des quatre régions dont Vladimir Poutine a proclamé l'annexion à la Russie le mois dernier.

Les bombardements ukrainiens ont endommagé le siège de l'administration de Donetsk, a déclaré dimanche le chef des autorités prorusses de la ville.

Donetsk est tenue depuis 2014 par des séparatistes prorusses comme une grande partie du Donbass, région composée des provinces de Donetsk et Louhansk.

Dans cette même région, Volodymyr Zelensky a déclaré que les forces ukrainiennes continuaient de tenir Bakhmout, localité stratégique sur une route reliant les villes de Sloviansk et Kramatorsk, cible d'assauts répétés de l'armée russe.

Si l'armée ukrainienne a repris des milliers de kilomètres carrés dans l'est et le sud du pays depuis le déclenchement d'une contre-offensive début septembre, les observateurs s'attendent à ce qu'elle se heurte à une résistance de plus en plus forte des troupes russes.

Le ministère russe de la Défense a affirmé dimanche que les forces russes avaient repoussé des tentatives d'avancées ukrainiennes dans les régions de Donetsk, Kherson et Mykolaïv.

16h45

Plus de 30 villes et villages bombardés

L'état-major de l'armée ukrainienne a déclaré dimanche que les forces russes avaient bombardé plus de 30 villes et villages à travers l'Ukraine au cours des 24 heures précédentes, déclenchant cinq tirs de missiles, 23 frappes aériennes et jusqu'à 60 tirs de roquettes.

L'armée de l'air ukrainienne a riposté via 32 frappes ayant atteint 24 cibles russes.

16h30

La Russie enquête sur la fusillade de Belgorod

La Russie a ouvert une enquête criminelle après la fusillade qui a fait 11 morts dans un centre de formation militaire près de Belgorod, près de la frontière ukrainienne, ont annoncé dimanche les autorités russes.

D'après le ministère russe de la Défense, cité par l'agence RIA, deux hommes ont ouvert le feu samedi sur un groupe de volontaires pour aller combattre en Ukraine, lors d'un exercice de formation au maniement des armes. Les "terroristes" ont été abattus.

Les assaillants sont originaires d'une ancienne république soviétique, a déclaré le ministère russe de la Défense, sans préciser laquelle.

Oleksiy Arestovytch, conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a déclaré que les deux hommes venaient du Tadjikistan, république d'Asie centrale à la population majoritairement musulmane, et qu'ils avaient ouvert le feu à la suite d'une querelle sur des questions religieuses.

Reuters n'a pas été en mesure dans l'immédiat de vérifier ces différentes affirmations.

Des médias russes indépendants ont déclaré que le nombre de victimes était bien plus élevé que le bilan officiel.

DIMANCHE 16 OCTOBRE

Nouvelles frappes sur Belgorod

De nouveaux bombardements ont touché dimanche la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, faisant au moins quatre blessés, a indiqué le gouverneur, ce type d'incidents s'étant multiplié ces derniers jours.

Dans un communiqué, le Comité d'enquête russe a indiqué que "près de 16 explosions" avaient été entendues dimanche dans cette ville de 330'000 habitants qui, depuis le début de l'offensive en Ukraine, avait été rarement touchée par des tirs.

Mais, cette semaine, les autorités locales ont dénoncé à plusieurs reprises des frappes de l'armée ukrainienne sur la ville ou des zones proches.

Samedi, le gouverneur Gladkov a annoncé un bombardement sur un dépôt de pétrole près de Belgorod. La veille, c'est une centrale électrique qui avait été touchée à Belgorod, entraînant une panne de courant.

Cette grande ville avait jusqu'alors été peu touchée par des tirs, contrairement à d'autres localités de la région plus proches de la frontière ukrainienne, où des frappes mortelles ont déjà eu lieu à plusieurs reprises ces derniers mois.

21h50

11 morts dans un "attentat" sur un terrain militaire russe de Belgorod

Au moins 11 personnes sont mortes samedi et 15 autres ont été blessées lors d'une fusillade sur un terrain militaire russe dans la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué le ministère russe de la Défense, qui a qualifié l'incident "d'attentat".

"Le 15 octobre, sur un terrain d'entraînement du district militaire Ouest, dans la région de Belgorod, deux citoyens originaires de la CEI ont commis un attentat", a indiqué le ministère, en référence à la Communauté des Etats Indépendants, une alliance de plusieurs ex-républiques soviétiques.

Située tout près de la frontière avec l'Ukraine, la région de Belgorod est devenue une immense base arrière pour l'armée russe depuis le début de la guerre. [Google map - RTS]
Située tout près de la frontière avec l'Ukraine, la région de Belgorod est devenue une immense base arrière pour l'armée russe depuis le début de la guerre. [Google map - RTS]

"Lors de la conduite d'un entraînement au tir avec des personnes s'étant portées volontaires pour prendre part à l'opération militaire spéciale (en Ukraine), les terroristes ont ouvert le feu avec des armes automatiques sur les membres de l'unité", poursuit le ministère.

Selon le ministère, "les deux terroristes ont été abattus lors d'un tir de riposte".

21h40

Volodymyr Zelensky: "La situation la plus difficile" près de Bakhmout

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré samedi que la situation sur le terrain militaire était actuellement la "plus difficile" près de Bakhmout, dans l'est de l'Ukraine, quelques jours après que les forces prorusses ont annoncé qu'elles se rapprochaient de cette ville.

"Une situation très grave persiste dans les régions de Donetsk et de Lougansk", dans le bassin industriel Donbass, a déclaré Volodymyr Zelensky dans son message quotidien.

"Le plus difficile est près de Bakhmout, comme les jours précédents. Nous tenons toujours nos positions", a-t-il ajouté.

21h15

Des soldats ukrainiens formés en France

La France va former "jusqu'à 2000 soldats ukrainiens" sur son sol, a annoncé samedi le ministre français des Armées Sébastien Lecornu, dans un entretien avec le quotidien Le Parisien.

La France va par ailleurs livrer des systèmes de défense antiaériens Crotale à l'Ukraine, a souligné Sébastien Lecornu, précisant une annonce faite en ce sens mercredi par le président Emmanuel Macron.

Le nombre des systèmes antiaériens de courte portée Crotale qui seront envoyés à Kiev "est en train d'être défini avec les Ukrainiens", mais "sera significatif pour leur permettre de défendre leur ciel", assure-t-il.

21h00

Un chef d'orchestre abattu chez lui à Kherson

Le chef d'orchestre ukrainien Iouri Kerpatenko a été abattu par des militaires russes "dans sa propre maison" à Kherson, une ville du sud de l'Ukraine occupée depuis le début du conflit, a annoncé samedi le ministère ukrainien de la Culture.

Ce "meurtre brutal", révélé vendredi par des médias, a été commis en raison du "refus de Kerpatenko de coopérer avec les occupants", a ajouté le ministère dans un communiqué.

Il travaillait à la Philharmonie régionale de Kherson depuis 2000 et était devenu en 2004 le chef d'orchestre du Théâtre musical et dramatique de cette cité, qui porte le nom de Mykola Koulich, a-t-on précisé de même source.

"Iouri Kerpatenko a ouvertement fait état de ses positions et a refusé de quitter Kherson occupée", a poursuivi le ministère de la Culture.

Le chef d'orchestre aurait refusé de participer à un concert le 1er octobre qui visait à démontrer "le soi-disant +rétablissement d'une vie paisible+ à Kherson", poursuit le ministère.

La Russie a annoncé jeudi qu'elle allait organiser l'évacuation vers son territoire de la population de la région de Kherson, affirmant répondre à une demande des autorités d'occupation locales menacées par les progrès de la contre-offensive de l'armée ukrainienne.

20h50

Elon Musk continuera à financer Starlink en Ukraine

Le patron de SpaceX, Elon Musk a annoncé samedi qu'il continuerait à financer le réseau internet Starlink en Ukraine, revenant sur ses appels de la veille au gouvernement américain pour qu'il prenne le relais.

"Qu'à cela ne tienne ... même si Starlink perd encore de l'argent et que d'autres compagnies reçoivent des milliards de dollars du contribuable, nous allons continuer à financer le gouvernement ukrainien", a tweeté l'homme le plus riche du monde.

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Vendredi, Elon Musk avait prévenu que SpaceX "ne pouvait pas continuer à financer indéfiniment le système existant et envoyer des milliers de terminaux supplémentaires (...). Ce n'est pas raisonnable."

SpaceX a envoyé le mois dernier une lettre au Pentagone pour lui indiquer qu'il ne pouvait plus assumer les coûts du service en Ukraine, a rapporté CNN.

Selon la chaîne de télévision, la société demandait au ministère américain de la Défense de prendre le relais du financement de l'utilisation de Starlink par le gouvernement ukrainien et son armée, dont le coût était estimé à 400 millions de dollars pour les 12 mois à venir.

19h40

Philip Grant: "sauvegarder les preuves des crimes"

L'ONG suisse Trial célèbre cette semaine ses 20 ans de traque contre les crimes de guerre. En deux décennies, elle est devenue une véritable institution, qui a déjà représenté plus de 6600 victimes et participé à une cinquantaine de procès. Invité de Forum samedi, son directeur et fondateur Philip Grant, a notamment évoqué le cas du conflit actuel en Ukraine.

>> Lire également : "Traquer les crimes de l'agression russe, c'est un travail qui va durer des décennies"

En temps de guerre, il apparaît en effet souvent très difficile d'amener les coupables devant un tribunal. Mais pour l'avocat, il faut toujours être prêt, car on ne sait jamais comment cela va tourner. "Il faut en tout cas documenter, sauvegarder les preuves, faire un travail de sensibilisation envers les victimes et tenter de commencer à constituer les dossiers. Ce n'est pas forcément aujourd'hui qu'on obtiendra la justice, mais il faut s'y préparer", explique-t-il.

>> Réécouter son interview intégrale dans Forum :

Philip Grant, directeur de l'ONG Trial International. [TRIAL Internationa - Patrick Gilliéron Lopreno]TRIAL Internationa - Patrick Gilliéron Lopreno
L’ONG TRIAL contre les crimes de guerre fête ses 20 ans : interview de Philip Grant / Forum / 6 min. / le 15 octobre 2022

17h20

Arrestation d'un deuxième Russe muni d'un drone en Norvège

La Norvège a annoncé samedi avoir arrêté un ressortissant russe muni d'un drone après qu'il a été vu en train de prendre des photos d'un aéroport dans l'extrême nord de son territoire, la deuxième affaire de ce type cette semaine.

Cet homme de 51 ans, qui était également en possession d'appareils photos et dont le nom n'a pas été divulgué, a été interpellé vendredi, soupçonné d'avoir fait voler un drone au-dessus de ce pays scandinave, ce qu'il a avoué, selon les autorités.

Le pays en état d'alerte

La police de la ville septentrionale de Tromso a déclaré dans un communiqué avoir "confisqué une grande quantité d'équipements photographiques, y compris un drone et une cache de cartes mémoire".

Le matériel saisi comprenait des photographies d'un aéroport à Kirkenes, dans le Grand Nord, non loin de la frontière avec la Russie, et d'hélicoptères Bell de l'armée norvégienne, a-t-elle précisé.

La Norvège est en état d'alerte depuis que de mystérieux aéronefs sans pilote ont été aperçus à proximité de plateformes de forage pétrolier et gazier en mer.

15h20

La Russie pourrait se servir des réfugiés en tant qu'"arme"

La cheffe de la diplomatie allemande a mis en garde samedi contre la guerre hybride livrée par la Russie qui pourrait chercher à diviser l'Europe en favorisant aussi un afflux de réfugiés sur son territoire.

"Il ne s'agit pas seulement d'une guerre menée avec des armes, elle est menée aussi sur le front de l'énergie et pour cela nous avons trouvé une réponse", a déclaré Annalena Baerbock au congrès de son parti écologiste qui se déroule à Bonn, dans l'ouest de l'Allemagne.

Mais elle s'attend à ce que la guerre soit aussi de plus en plus "menée avec la peur et la division et c'est justement ce que nous devons éviter".

La ministre redoute en particulier un afflux de réfugiés en provenance de pays autres que l'Ukraine, "car cette guerre est hybride et d'autres pays y participent", accusant la Serbie de contribuer à une forte hausse des arrivées de migrants en Europe.

15h00

Un dépôt de pétrole en feu dans la région russe de Belgorod

Une frappe a touché samedi un dépôt de pétrole qui a pris feu dans la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué un responsable local, les tirs se multipliant ces derniers jours dans cette zone.

L'agence de presse publique TASS, citant une source anonyme chez les secours, a indiqué que le dépôt se situait dans la localité de Razoumnoïe-71, proche de la ville de Belgorod, capitale de la région éponyme.

La Russie a dénoncé la semaine dernière une "augmentation considérable" des tirs ukrainiens sur plusieurs régions russes frontalières, dont celle de Belgorod, mais aussi celle de Koursk et de Briansk.

13h00

L'Iran nie fournir des armes à Moscou

L'Iran a de nouveau nié samedi avoir fourni à la Russie des armes destinées à être utilisées dans la guerre en Ukraine.

Kiev et ses alliés occidentaux accusent Moscou d'avoir utilisé des drones de fabrication iranienne lors d'attaques contre l'Ukraine ces dernières semaines. Le sujet devrait être abordé lundi lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne au Luxembourg.

11h15

Arrivée des premiers soldats russes en Biélorussie

Les premiers soldats russes du nouveau groupement militaire entre Moscou et Minsk sont arrivés en Biélorussie, ont indiqué samedi les autorités biélorusses, après l'annonce cette semaine de la création de cette force censée défendre les frontières du pays face à une menace ukrainienne.

Le ministère biélorusse de la Défense n'a pas précisé le nombre de militaires russes déployés dans ce cadre.

La Biélorussie assure que cette force est uniquement défensive et vise à sécuriser sa frontière, au moment où Minsk accuse Kiev de préparer une offensive, laissant craindre son intervention directe dans le conflit en Ukraine.

La Biélorussie, alliée de la Russie dans son conflit avec l'Ukraine, a déjà prêté son territoire à l'armée russe pour son offensive contre l'Ukraine, mais l'armée biélorusse ne participe pas jusqu'ici aux combats sur le territoire ukrainien.

L'entrée des forces biélorusses chez son voisin marquerait une nouvelle escalade du conflit en Ukraine.

Mais Minsk assure ne pas envisager d'envoyer son armée, d'une taille bien moindre que celle de Moscou, combattre en Ukraine aux côtés des Russes.

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko. [afp - Maxim Guchek / Belta]
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko. [afp - Maxim Guchek / Belta]

04h15

Aide humanitaire de 400 millions de l'Arabie Saoudite

L'Arabie saoudite a annoncé samedi une aide humanitaire de 400 millions de dollars pour Kiev. Son prince héritier Mohammed ben Salmane a parlé au téléphone au président ukrainien Volodymyr Zelensky, a indiqué l'agence de presse officielle SPA.

Le prince a souligné "la position du royaume de soutenir tout ce qui contribuera à la désescalade, et la volonté du royaume de poursuivre les efforts de médiation", a précisé SPA. En septembre, Ryad avait joué un rôle inattendu de médiateur, aboutissant à un échange de prisonniers entre Moscou et Kiev.

La guerre en Ukraine a toutefois alimenté les tensions entre l'Arabie saoudite et les Etats-Unis, le royaume refusant d'augmenter la production de pétrole comme l'aurait souhaité Washington pour atténuer la crise énergétique résultant du conflit.

02h30

Washington annonce 725 millions de dollars d'aide militaire

Les Etats-Unis vont fournir 725 millions de dollars supplémentaires d'aide militaire à l'Ukraine pour sa défense face à l'invasion russe. C'est ce qu'ont annoncé le Pentagone et le département d'Etat vendredi.

"Ce versement portera le total de l'aide militaire américaine fournie à l'Ukraine à un montant sans précédent de plus de 18,3 milliards de dollars" depuis l'entrée en fonction de Joe Biden, a précisé le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken dans un communiqué.

Le Pentagone détaille que le nouveau lot promis par Washington comprend notamment des munitions de Himars, un lance-roquettes monté sur des blindés légers qui joue un rôle important dans les contre-offensives ukrainiennes dans l'est et le sud du pays.

01h00

La Russie agit "comme il faut"

La Russie agit "comme il faut" en Ukraine: Vladimir Poutine s'est adressé un autosatisfecit après bientôt huit mois de guerre et en dépit de la série de revers qu'enregistre son armée face aux forces ukrainiennes.

Le président russe s'exprimait vendredi devant la presse au Kazakhstan à l'issue de sommets régionaux.

"Ce n'est pas agréable ce qui se passe maintenant, mais (si la Russie n'avait pas attaqué l'Ukraine le 24 février), on aurait été dans la même situation un peu plus tard, les conditions auraient juste été plus mauvaises pour nous.

Vladimir Poutine s'est aussi montré satisfait des frappes massives qui ont touché des infrastructures essentielles ukrainiennes lundi et mardi, mais aussi des parcs et des habitations. Il a jugé que de nouveaux bombardements d'ampleur sur les villes d'Ukraine n'étaient pas nécessaires "pour l'instant".

La Russie avait effectué de nombreux tirs de missiles au début de la semaine en représailles à l'explosion qui a en partie détruit le pont russe de Crimée, de grande importance stratégique.

00h30

Elon Musk ne peut plus financer Starlink en Ukraine

La compagnie SpaceX n'a plus les moyens de continuer à financer le réseau internet Starlink en Ukraine, a prévenu son patron Elon Musk vendredi, un appel du pied au gouvernement américain pour qu'il prenne le relais.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, SpaceX y a livré des milliers de terminaux qui permettent d'assurer une connexion à internet grâce à une constellation de satellites formant le réseau Starlink.

Selon le patron de SpaceX, l'opération a déjà coûté 80 millions de dollars à la société et la facture devrait atteindre 100 millions d'ici la fin de l'année.

Le réseau Starlink a contribué à maintenir une couverture internet dans les régions d'Ukraine frappées par l'armée russe. En juin, environ 15% des infrastructures internet existantes en Ukraine avaient été détruites ou endommagées, selon les autorités.

00h15

Réponses diverses des Occidentaux face aux menaces nucléaires de Poutine

Quelle stratégie adopter face aux menaces nucléaires de la Russie en Ukraine? Faut-il dramatiser, se taire ou menacer? Les dirigeants des puissances occidentales dotées de l'arme nucléaire se sont exprimés publiquement. Chacun avec des réponses différentes.

>> Ecouter le sujet de Forum :

Les menaces nucléaires de la Russie en Ukraine ne sont plus taboues. [Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP - Mikhail Klimentyev]Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP - Mikhail Klimentyev
Les menaces nucléaires de la Russie en Ukraine ne sont plus taboues / Forum / 2 min. / le 14 octobre 2022

Pour Emmanuel Macron par exemple, "moins on en parle, moins on agite la menace et plus on est crédible." Le ton du président français est donc plutôt rassurant. Cependant, ses propos tranchent avec ceux de son homologue américain. La semaine dernière, Joe Biden avait en effet utilisé le terme de "Armageddon", une apocalypse nucléaire.

Du côté européen, le ton s'est révélé également plus inquiétant. "Toute attaque nucléaire contre l'Ukraine entraînera une réponse, pas une réponse nucléaire, mais une réponse militaire si puissante" de la part des Occidentaux "que l'armée russe sera anéantie", a en effet déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

Du côté du Royaume-Uni, alors qu'elle n'était pas encore en poste, la Première ministre Liz Truss avait clairement brandi la réponse nucléaire. Aujourd'hui, elle reste ferme mais prudente.

Négociations prochaines?

Pour Michel Duclos, ancien ambassadeur de France en Syrie et en Suisse, derrière cette cacophonie inquiétante, "il y a implicitement une petite ouverture sur des négociations." Comme il l'explique au micro de Forum, la crise actuelle rappelle en effet celle des missiles à Cuba en 1962. Une crise qui s'était justement terminée par un "deal" entre Américains et Soviétiques.

>> Ecouter l'interview complète de Michel Duclos dans Forum :

Michel Duclos, ancien ambassadeur de France en Syrie et conseiller spécial à l’institut Montaigne. [RTS]RTS
Les puissances répondent différemment aux menaces de Vladimir Poutine: interview de Michel Duclos / Forum / 6 min. / le 14 octobre 2022

00h00

Le déroulé de la journée de vendredi

>> Le détail des événements lors de la journée de mardi : Le naufrage du Moskva a fait un mort et 27 disparus, annonce la Russie