"Les pourparlers de paix qui ont été organisés pour trouver une solution pacifique et durable au conflit dévastateur dans la région du Tigré ont commencé aujourd'hui 25 octobre et se termineront le 30 octobre", a indiqué le porte-parole du président sud-africain Cyril Ramaphosa lors d'une conférence de presse.
Placées sous l'égide de l'Union africaine (UA), ces discussions interviennent alors les combats avaient repris à fin août, après cinq mois d'une fragile trêve. Cette situation avait alarmé la communauté internationale, inquiète des conséquences humanitaires du conflit au Tigré.
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"Occasion de résoudre pacifiquement le conflit"
Lancé en novembre 2020, ce conflit a fait des milliers de morts, plus de deux millions de déplacés et plongé des centaines de milliers d'Ethiopiens dans des conditions proches de la famine. Ces discussions "sont en ligne avec les objectifs de la politique étrangère de l'Afrique du Sud visant un continent en sécurité et exempt de conflit", a expliqué le porte-parole de la présidence sud-africaine.
Une équipe de négociateurs tigréens était arrivée dimanche en Afrique du Sud, selon ce qu'avait annoncé sur Twitter un porte-parole des autorités de cette région dissidente. Kindeya Gebrehiwot avait réitéré à cette occasion les demandes des rebelles: "cessation immédiate des hostilités, accès humanitaire sans entraves et retrait des forces érythréennes".
La délégation du gouvernement fédéral avait pour sa part quitté Addis Abeba lundi matin. Les autorités avaient affirmé que ces discussions étaient "une occasion de résoudre pacifiquement le conflit et de consolider l'amélioration de la situation sur le terrain".
Une équipe africaine de médiateurs
Aucun détail sur la composition des deux délégations des parties au conflit n'a été communiqué.
L'équipe panafricaine de médiation, elle, comprend notamment le haut représentant de l'Union Africaine (UA) pour la Corne de l'Afrique, l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, l'ancien président kényan Uhuru Kenyatta et l'ancienne vice-présidente sud-africaine Phumzile Mlambo-Ngcuka, a-t-il souligné.
afp/oang