Les obstacles sont nombreux et les freins de tous ordres - politiques, économiques ou psychologiques - selon la paléoclimatologue et coprésidente du GIEC Valérie Masson-Delmotte.
"Les conséquences du changement climatique, qui s’aggravent partout et sont nettement visibles, rendent beaucoup plus difficile de tenir des discours qui nient la réalité du réchauffement et ses causes anthropiques", commente la spécialiste dans épisode du Point J réalisé l'an dernier et rediffusé à l'occasion de la COP 28. Et pourtant, les décisions politiques restent insuffisantes.
On trottine lentement derrière un climat qui change vite.
"Il y a des rapports de force, un certain nombre d’acteurs industriels et d’Etats dont l'économie dépendent de l’énergie fossile et qui ont tout intérêt à ralentir ce processus. Mais également d’autres obstacles plus insidieux, comme le manque de connaissances ou d'exemplarité politique", souligne Valérie Masson-Delmotte, qui a été choisie pour entretenir le président Macron, ses ministres et les députés français de la crise climatique.
Quid des facteurs psychologiques? La charge du changement incombe-t-elle d’abord aux Etats ou aux individus?
Caroline Stevan et l’équipe du Point J