"Nous nous sentons brisées et oubliées": en Afghanistan, de nouvelles restrictions sont imposées aux femmes
"Nous n'avons pas peur de la mort, ni que les talibans torturent ou menacent nos familles. Nous avons peur d'être mises au ban de la société", assure Laila Basim, militante pour les droits des femmes.
Mi-novembre, les autorités talibanes ont annoncé une nouvelle série d'interdictions visant les femmes, notamment l'interdiction d'accès aux gymnases, piscines et fêtes foraines.
"Au cours des quinze derniers mois, nous avons donné à nos sœurs l'occasion d'aller dans des parcs et autres lieux touristiques. Malheureusement, elles ne suivent pas les règles islamiques", a déclaré Mohammad Akif, du ministère de la prévention du vice et de la promotion de la vertu.
En dépit de leurs promesses de se montrer plus souples, les talibans sont largement revenus à l'interprétation ultra-rigoriste de l'islam à leur retour au pouvoir en août 2021.
>>Lire aussi le Grand Format: Retour en Afghanistan
afp/doe