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La ville de New York à la recherche d'un dératiseur en chef "sanguinaire"

New York cherche un dératiseur en chef pour régler le problème des millions de rats de la ville
New York cherche un dératiseur en chef pour régler le problème des millions de rats de la ville / Forum / 2 min. / le 2 décembre 2022
Aux Etats-Unis, c’est un job pas comme les autres qui a été mis au concours jeudi à New York. Le maire de la ville, Éric Adams, cherche celui ou celle qui arrivera à débarrasser la Grosse Pomme d’un véritable fléau: les rats. Et l’offre d’emploi ne fait pas dans la dentelle.

Un emploi de chef sanguinaire au service dédié à l'"abattage" des millions de rats de la mégalopole: voici comment la ville de New York cherche à appâter la perle rare. La municipalité parle d'un "job de rêve" et elle se dit prête à offrir un salaire allant de 120'000 à 170'000 dollars par an.

Si la mairie joue la carte de la légèreté, le problème est très sérieux. Il y aurait autant de rongeurs que d’habitants à New York, soit plus de 8 millions. Pour s'en débarrasser, les autorités de la ville redoublent d'ingéniosité. Elles ont déjà tenté de dératiser New York avec de la glace carbonique ou avec des bains d’alcool, sans succès.

Même fléau à Paris et à Londres

L'abondance des rats est une problématique également connue de l’autre côté de l’Atlantique, notamment à Paris. La capitale française a d'ailleurs fait parler d’elle en début de semaine à ce sujet.

En pleine interview filmée pour la chaîne de télévision CNEWS, à la sortie du métro parisien, une femme a tout à coup senti une gêne se faufiler à travers les mailles de son chandail. Un rat indésirable s'était glissé dans la manche de son pull.

L'anecdote peut prêter à sourire, mais elle a vite été montée en épingle. La séquence a tourné en boucle en France. À deux ans des Jeux Olympiques, le débat de la propreté à Paris est relancé. La mairie est prise pour cible. Une ministre du gouvernement français a déploré mercredi l'insalubrité de la capitale.

De l’autre côté de la Manche, à Londres: même problématique. En 2016, les médias britanniques s'étaient passionnés pour la découverte d'un rat décédé. Il mesurait pas moins d'un mètre vingt de long.

Quel risque pour l'être humain?

Si ces anecdotes font froid dans le dos, une question se pose: cohabiter avec les rats est-il dangereux? S'ils ne s'attaquent pas directement aux humains, le rat est vecteur de certaines maladies, notamment la leptospirose. Il y a donc un risque sanitaire.

Le rat prolifère là où il y a à manger. Des poubelles à même le sol dans les rues représentent du pain béni pour les rongeurs. La solution au problème peut donc se trouver dans la gestion des déchets des villes.

Autre piste étudiée à Marseille où il y a un 1,5 nuisible par habitant: recruter des furets pour chasser les rats. Ce dispositif sera testé mi-décembre.

Sujet radio: Thibaut Clémence

Adaptation web: hkr

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