Cette annonce intervient dans la foulée d'une vaste opération en ligne d'Europol jeudi dernier dans 13 pays de l'Union européenne et en Grande-Bretagne, qui a permis de signaler plus de 800 exemples de contenus violents ou terroristes. Elle ciblait notamment des diffusions en direct, des manifestes, des revendications et des célébrations d'attaques.
Ceci a abouti au signalement de 831 éléments sur 34 plateformes, a déclaré Europol, qui souligne la "constante augmentation" de la menace posée par l'extrémisme violent et le terrorisme d'extrême-droite.
L'organisation policière a également pointé du doigt deux attaques imputées à l'extrémisme de droite et qui pourraient être liées à du contenu en ligne. La première, aux Etats-Unis, est le meurtre de dix Noirs par un suprémaciste blanc en mai dernier à Buffalo (New-York). La seconde est l'attaque d'un bar gay au centre-ville de Bratislava, en Slovaquie, par un "adolescent radicalisé".
Propagande en ligne
"Les auteurs de ces attaques faisaient partie de communautés en ligne transnationales et se sont inspirés d'autres extrémistes de droite", explique Europol dans un communiqué. Ces attaques ont mis en évidence le rôle central de la propagande en ligne dans leur processus de recrutement et de radicalisation.
Un autre exemple récent de montée de la violence d'extrême droite en Europe est survenu après l'arrestation de 25 conspirationnistes présumés en Allemagne au début du mois. Des experts antiterroristes ont déclaré que le groupe s'inspirait des théories du complot en ligne, notamment la théorie QAnon.
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ats/jop