"Faites mieux": c’est par cette formule à destination de ses militants que Jean-Luc Mélenchon avait conclu son discours de défaite au soir du 1er tour de la présidentielle, en avril dernier. Or, il entretient désormais le flou sur une énième candidature.
Et pour la première fois, son leadership, jusqu’ici incontesté, vacille. Tout d’abord avec l’affaire Quatennens, le potentiel successeur du leader de la France insoumise, condamné pour violence sur sa conjointe.
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"Vague de dégoût"
L’affaire n’en finit pas de déchirer la gauche radicale. Dans Le Monde, une tribune publiée le 26 décembre dernier et signée par plusieurs centaines de militantes et militants de gauche, demande l'exclusion d'Adrien Quatennens du parti. Accusé de violences envers son ex-épouse, il a été décidé qu'il pouvait réintégrer le groupe après quatre mois d’exclusion et un stage de sensibilisation sur les violences sexistes et sexuelles.
"Ce n’est pas seulement une vague de dégoût que nous avons ressentie après les déclarations officielles du mouvement, c’est un véritable tsunami", lit-on notamment dans cette tribune.
Jean-Luc Mélenchon est resté sourd aux appels à exclure le député. Au débat sur le traitement des violences sexistes à la France insoumise s’ajoute le malaise sur le manque de démocratie interne. Des figures du parti comme la féministe Clémentine Autain, ne masquent désormais plus leur désaccord.
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hkr