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Joe Biden promulgue une loi de finances de 1700 milliards de dollars

Le président américain Joe Biden juste avant son embarquement pour ses vacances dans les Iles Vierges américaines, d'où il a promulgué la loi de finances des services fédéraux. [Oliver Contreras]
Joe Biden promulgue une loi de finances de 1700 milliards de dollars / Le Journal horaire / 19 sec. / le 30 décembre 2022
Le président américain Joe Biden a promulgué jeudi une loi de finances des services fédéraux d'un total de 1700 milliards de dollars, dont 45 pour l'Ukraine. Elle doit financer le fonctionnement de l'Etat fédéral américain jusqu'à septembre 2023.

Le démocrate, qui se trouve en vacances dans les Iles Vierges américaines, a tweeté une photographie le montrant en train de signer le texte. La loi "investira dans la recherche médicale, la sécurité, les soins de santé pour les anciens combattants", l'aide après des catastrophes naturelles ou des programmes contre les violences faites aux femmes, a-t-il commenté. Cela apporte aussi "une aide cruciale à l'Ukraine", a ajouté Joe Biden.

Le texte avait reçu le soutien de certains républicains, s'assurant un passage facile et offrant à Joe Biden un succès législatif alors que sa deuxième année à la Maison Blanche est sur le point de se conclure - et qu'il doit réfléchir à la possibilité de se présenter, ou non, à la présidentielle de 2024.

Aide supplémentaire à l'Ukraine

La loi prévoit 45 milliards de dollars de soutien économique et militaire à l'Ukraine, afin de lutter contre l'invasion russe. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s'était d'ailleurs rendu à Washington en décembre pour demander une aide accrue. Elle comporte aussi un amendement à une loi datant du XIXe siècle visant à mentionner que le vice-président américain ne peut pas intervenir directement dans la certification des résultats électoraux.

Donald Trump avait utilisé les ambiguïtés de l'ancien texte pour suggérer que Mike Pence, son vice-président, aurait pu arrêter l'arrivée au pouvoir de Joe Biden après une victoire que le républicain sortant ne voulait pas reconnaître, l'un des éléments qui ont mené à l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021.

afp/br

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