De plus en plus de pays imposent des régulations anti-Covid aux voyageurs venant de Chine
Alors que les voyages vers la Chine pourraient se multiplier depuis que Pékin a annoncé la fin des quarantaines obligatoires à l'arrivée sur son territoire, de nombreux pays exigent un test de dépistage négatif ou mettent en place d'autres règles à l'arrivée de Chine.
A partir de jeudi, les Etats-Unis requièrent à l'entrée du territoire un test Covid négatif réalisé obligatoirement 48 heures avant le départ de Chine ou bien un document prouvant que le passager a guéri du coronavirus dans les 90 jours précédents.
Ces règles s'appliquent aussi aux voyageurs en provenance de Hong Kong et Macao.
Discussion de l'UE mercredi
En France, les passagers venant de Chine doivent présenter un test PCR ou antigénique négatif réalisé 48h avant leur vol. L'Italie et l'Espagne requièrent également un dépistage du Covid.
Les Etats membres de l'Union européenne doivent discuter mercredi d'une réponse commune à adopter, a annoncé la Suède, qui assure la présidence semestrielle de l'UE.
La Suisse suit la situation
La Suisse de son côté continue de suivre la situation épidémiologique de près. "Toute nouvelle mesure sera prise en tenant compte de la situation internationale et des mesures prises par les pays voisins", indique l'OFSP.
Pour Eric Masserey, médecin cantonal valaisan, interrogé dans le 19h30, il est "certain qu'on ne va pas empêcher la circulation du virus en testant les voyageurs, le virus circule dans la population, c'est un virus très contagieux. Ce qui nous intéresse c'est de savoir quel variant circule. Nous avons une stratégie de surveillance des variants. Cette stratégie est en place depuis des mois et va continuer".
lan avec afp
Pékin dénonce
Pékin a condamné mardi l'imposition de tests Covid par une douzaine de pays aux voyageurs en provenance de Chine, prévenant qu'il pourrait prendre des "contre-mesures" en représailles.
"Certains pays ont mis en place des restrictions à l'entrée visant uniquement les voyageurs chinois. Cela est dénué de base scientifique et certaines pratiques sont inacceptables", a déclaré une porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning, ajoutant que la Chine pourrait "prendre des contre-mesures, selon le principe de réciprocité".