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Emmanuel Macron dévoile un plan pour réformer le système de santé français

La France manque cruellement de médecins généralistes. Emmanuel Macron annonce son plan de réforme du système de santé
La France manque cruellement de médecins généralistes. Emmanuel Macron dévoile son plan de réforme du système de santé / 19h30 / 2 min. / le 6 janvier 2023
Recrutement d'assistants médicaux, réorganisation du travail à l'hôpital: Emmanuel Macron a prôné vendredi une série de mesures destinées à répondre aux difficultés d'un système de santé français en souffrance.

Le chef de l'Etat français a présenté ses voeux au personnel soignant dans le Centre Hospitalier Sud Francilien (CHSF) de Corbeil-Essonnes, en banlieue parisienne, où il a visité les urgences pédiatriques.

Conscient de "l'épuisement individuel et collectif" à l'hôpital, avec le sentiment de "jour de crise de fin", il a proposé de "dégager du temps médical" et d'améliorer un système soumis à des tensions extrêmes ces derniers mois en raison, notamment, de trois vagues concomitantes d'épidémies de Covid-19, de grippe et de bronchiolite.

Rappelant que la formation de nouveaux médecins allait prendre du temps et qu'il faudrait donc "une décennie" pour "changer" le système, Emmanuel Macron a prévenu qu'il faudrait "vivre dans les années qui viennent" avec cette pénurie de soignants.

Il a donc annoncé des solutions pour pallier ce manque par d'autres moyens, en dégageant "du temps de médecin face aux patients (...) notre défi collectif à court terme".

10'000 assistants médicaux

Emmanuel Macron a ainsi promis d'"accélérer le recrutement des assistants médicaux" créés en 2018 pour les porter de "près de 4000" actuellement à "10'000 d'ici la fin de" 2024.

Dès la fin de 2023, tous les patients avec une maladie chronique sans médecin traitant s'en verront proposer un.

Le chef de l'Etat a aussi invité à une réorganisation du travail à l'hôpital "d'ici au 1er juin" pour le rendre plus attractif.

"On doit tout faire pour garder les soignants" à l'hôpital, a-t-il souligné. "Ce qui veut dire qu'on doit ensemble travailler à une meilleure organisation du temps de travail", a-t-il ajouté, déplorant une "hyper-rigidité" dans l'application des 35 heures et un système qui "ne marche qu'avec des heures supplémentaires".

Il a aussi annoncé la "sortie de la tarification à l'acte" à l'hôpital dès le prochain budget de la Sécurité sociale, au profit d'un financement sur "objectifs de santé publique".

agences/lan

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