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La communauté internationale derrière le président Lula après le coup de force des bolsonaristes

- Des milliers de partisans de l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro, vêtus de jaune et vert, ont envahi dimanche le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême à Brasilia, une semaine après l'investiture du président de gauche Lula.

- À la tombée de la nuit, les forces de l'ordre ont repris progressivement le contrôle de la situation. La police a fini par évacuer les lieux de pouvoir de la capitale brésilienne, plus de quatre heures après leur assaut, même si un grand nombre des manifestants refusant de reconnaître l'élection de Lula demeuraient dans les alentours de ces lieux de pouvoir à Brasilia.

- Lula, 77 ans, absent de Brasilia dimanche, s'est rendu dans la capitale lundi pour constater le saccage du palais présidentiel, puis de la Cour suprême. Le président brésilien a condamné l'invasion des lieux de pouvoir par des "vandales fascistes" et a décrété une "intervention fédérale" sur les forces de l'ordre pour reprendre en main la sécurité de la capitale.

- La communauté internationale a fermement condamné l'invasion des principaux lieux de pouvoir brésiliens. Le président français Emmanuel Macron a notamment déclaré qu'il apportait son soutien aux institutions brésiliennes. Joe Biden a jugé ces violences "scandaleuses" en marge de son voyage au Mexique. Condamnations aussi de la Chine et de la Russie.

- Jair Bolsonaro, qui n'a jamais félicité Lula de son élection et a boudé son investiture, a quitté le Brésil deux jours avant la fin de son mandat et se trouve en Floride, aux Etats-Unis. Sur Twitter, il a condamné les "invasions de bâtiments publics", mais a réfuté les accusations "sans preuve" de Lula, qui a déclaré que le "discours" de son prédécesseur d'extrême droite avait "encouragé" les militants bolsonaristes.

- Lundi, son épouse a annoncé l'hospitalisation de l'ex-chef d'Etat pour "des problèmes abdominaux". Jair Bolsonaro, 67 ans, garde de graves séquelles de l'attentat à l'arme blanche qui a failli lui coûter la vie en septembre 2018, juste avant son élection à la présidence.

Suivi assuré par RTSinfo

09h00

Le secrétaire général de l'ONU optimiste pour le Brésil

En marge en marge de la Conférence internationale pour le Pakistan qui se tenait lundi à Genève, le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres est revenu sur les incidents graves survenus dimanche à Brasilia. Il s'est dit choqué, mais a réitéré sa confiance dans les institutions brésiliennes.

"Je suis absolument convaincu que le Brésil va gérer cette situation avec la responsabilité qui s'impose, et que le fonctionnement démocratique du pays ira de l'avant", a-t-il lancé.

>> Les propos d'Antonio Guterres :

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. [Keystone - Justin Lane]Keystone - Justin Lane
Incidents à Brasilia: interview du Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres / La Matinale / 51 sec. / le 10 janvier 2023

MARDI - 08h00

Vive émotion au sein du personnel des bâtiments visés

Près de 200 personnes ont passé la journée de lundi à nettoyer le palais présidentiel de Brasilia, saccagé par les bolsonaristes. Un travail de titan épuisant, tant physiquement qu'émotionnellement, pour les employées et les employés de ce palais, qui figure au patrimoine de l’Humanité et qu'il faudra encore réparer pendant de longues semaines.

"C'est très triste de voir l'endroit où nous travaillons, qui a été ainsi détruit par cette bande de vandales. J'ai été tellement blessée, j'ai beaucoup pleuré", témoigne une employée dans La Matinale.

En face du palais présidentiel, la Cour suprême, elle, n’a pas encore pu être nettoyée.

>> Témoignages et explications dans La Matinale :

Les vitres brisées du Palais présidentiel après l'attaque des partisans de Jair Bolsonaro, le 9 janvier 2023. [AP/Keystone - Eraldo Peres]AP/Keystone - Eraldo Peres
Réactions du personnel du palais présidentiel au lendemain de l'invasion des lieux de pouvoir au Brésil / La Matinale / 2 min. / le 10 janvier 2023

23h30

Joe Biden invite Lula à Washington et promet son "soutien sans faille"

Joe Biden a invité son homologue brésilien Lula à venir le voir à Washington début février, selon un communiqué commun faisant suite à un entretien téléphonique lundi, qui précise que l'invitation a été acceptée.

Le président américain a exprimé lors de cet échange avec Luiz Inacio Lula da Silva le "soutien sans faille des Etats-Unis à la démocratie brésilienne", au lendemain de l'attaque des partisans de l'ancien président Jair Bolsonaro contre les principaux lieux de pouvoirs à Brasilia.

20h00

Jair Bolsonaro hospitalisé aux Etats-Unis, confirme son épouse

Jair Bolsonaro a été hospitalisé et "est en observation" pour "des problèmes abdominaux", a annoncé lundi son épouse Michelle, après des informations de médias brésiliens sur une admission de l'ex-président brésilien dans un hôpital de Floride, aux Etats-Unis (lire notre brève de 18h45).

Jair Bolsonaro, 67 ans, garde de graves séquelles de l'attentat à l'arme blanche qui a failli lui coûter la vie en septembre 2018, juste avant son élection à la présidence.

Dans son message sur Instagram, Michelle Bolsonaro n'a toutefois pas précisé le lieu d'hospitalisation de son époux, qui a quitté le Brésil deux jours avant la fin de son mandat le 31 décembre. Plusieurs médias avaient annoncé auparavant que l'ex-président avait été hospitalisé à Orlando.

19h00

Frédéric Louault: "Lula se serait bien passé d'un tel événement"

Pour Frédéric Louault, professeur de science politique à l’Université libre de Bruxelles et spécialiste de l'Amérique latine, l'émeute est un avertissement contre le président Lula, "avec des militants qui disent: 'on est capables d'aller vous chercher jusqu'au palais présidentiel si vous ne faites pas un pas dans notre sens'".

"Lula se serait bien passé d'un tel événement, une semaine seulement après son entrée en fonction, parce que cela montre certaines limites de sa capacité à réunir le pays", a analysé le spécialiste lundi dans Forum. "Lorsqu'il a été élu, l'un de ses grands objectifs a été de pacifier le Brésil, de réunir les différents secteurs de la société qui ne se retrouvent plus et sont devenus incapables d'échanger et de discuter, de diminuer le niveau de polarité au sein du pays. Cet affront des bases militantes du bolsonarisme à son encontre va lui rendre la tâche encore plus difficile."

>> L'interview de Frédéric Louault dans Forum :

Au Brésil, les lieux de pouvoir sont désormais sous haute sécurité
Au Brésil, les lieux de pouvoir sont désormais sous haute sécurité / Forum / 6 min. / le 9 janvier 2023

Pression des militaires

Et ce n'est pas tout: Frédéric Louault fait remarquer que les militaires ont gagné en pouvoir sous l'ère Bolsonaro et cherchent aujourd'hui en coulisses à maintenir leurs intérêts en faisant pression sur le nouveau gouvernement. Une autre "épée de Damoclès" pèse donc sur Lula, qui doit dans le même temps faire de nombreuses concessions pour composer une majorité politique, car son Parti des travailleurs est minoritaire au Parlement.

>> Ecouter aussi Forum revenir sur les liens entre le bolsonarisme et le trumpisme :

Trumpisme - bolsonarisme: même combat?
Trumpisme - bolsonarisme: même combat? / Forum / 2 min. / le 9 janvier 2023

18h45

Jair Bolsonaro hospitalisé en Floride, selon plusieurs médias

L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro a été hospitalisé à Orlando en Floride avec de fortes douleurs abdominales, ont annoncé lundi plusieurs médias, sans citer de source.

L'ancien chef d'Etat d'extrême droite avait quitté le Brésil deux jours avant la fin de son mandat, boudant la cérémonie d'investiture de son successeur de gauche, Lula, pour aller dans la propriété d'un ex-champion d'arts martiaux, José Aldo.

Séquelles d'un attentat à l'arme blanche

Jair Bolsonaro a été admis à l'hôpital AdventHealth Celebration en raison de "fortes douleurs abdominales", a rapporté le quotidien brésilien O Globo, au lendemain de l'assaut de ses partisans contre le palais présidentiel, le Congrès et la Cour suprême de Brasilia, pour lequel il a démenti toute responsabilité.

Jair Bolsonaro, 67 ans, garde d'importantes séquelles de l'attentat à l'arme blanche qui a failli lui coûter la vie en septembre 2018, juste avant son élection à la présidence.

Occlusions, sub-occlusions ou adhérences intestinales: il a été hospitalisé en urgence une demi-douzaine de fois et réopéré six fois depuis la fin 2018.

18h00

L'armée évacue un camp de pro-Bolsonaro à Brasilia

L'armée brésilienne, épaulée par la police, a démantelé lundi à Brasilia un camp de partisans de Jair Bolsonaro au lendemain de l'émeute dans la capitale.

Des témoins ont rapporté que la police anti-émeute s'est massivement déployée devant le quartier général de l'armée, où des partisans de Jair Bolsonaro campaient déjà, pour certains, depuis la courte défaite de ce dernier face à Luiz Inacio Lula da Silva lors de l'élection présidentielle du 30 octobre. Les contestataires ont été dispersés, tandis que des soldats ont démonté les tentes érigées sur les lieux.

16h45

Les dirigeants américain, mexicain et canadien "condamnent" ensemble l'attaque

Le président américain Joe Biden, son homologue mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador et le Premier ministre canadien Justin Trudeau "condamnent" l'attaque des lieux de pouvoir au Brésil par des partisans de Jair Bolsonaro, selon un communiqué commun publié lundi.

"Nous sommes aux côtés du Brésil pendant qu'il défend ses institutions démocratiques" et "nous sommes impatients de travailler avec le président Lula", ajoutent les trois dirigeants, qui se retrouvent à Mexico lundi et mardi pour une rencontre diplomatique.

"Nos gouvernements soutiennent l'expression libre de la volonté du peuple brésilien", écrivent-ils encore.

15h50

Ce qu'il faut savoir après l'attaque contre les lieux de pouvoir au Brésil

Qui se cache derrière l'attaque de plusieurs bâtiments officiels dimanche à Brasilia? La police a-t-elle été à la hauteur? Quelle est la responsabilité de l'ex-président Jair Bolsonaro? Tour d'horizon de la situation au Brésil.

>> En lire plus : Ce qu'il faut savoir après l'attaque contre les lieux de pouvoir au Brésil

>> Voir le sujet du 19h30 :

La police a rétabli l'ordre à Brasilia, au lendemain de l'attaque contre les principales institutions de la capitale brésilienne par des supporters de Jair Bolsonnaro
La police a rétabli l'ordre à Brasilia, au lendemain de l'attaque contre les principales institutions de la capitale brésilienne par des supporters de Jair Bolsonnaro / 19h30 / 2 min. / le 9 janvier 2023

>> Ecouter également les explications d'Augusta Lunardi, la correspondante de la RTS au Brésil :

Assaut à Brasilia: les explications d'Augusta Lunardi
Assaut à Brasilia: les explications d'Augusta Lunardi / 19h30 / 2 min. / le 9 janvier 2023

15h45

Lula, les chefs du Congrès et de la Cour suprême condamnent "les actes terroristes" de Brasilia

Le président brésilien Lula, les chefs du Congrès et de la Cour suprême ont condamné lundi "les actes terroristes" de Brasilia la veille dans une déclaration commune "en défense de la démocratie" publiée sur le compte Twitter du chef de l'Etat de gauche.

Le président Lula (de face, au fond à gauche) entouré de membres du pouvoir judiciaire, notamment la présidente de la Cour suprême Rosa Weber (de biais, troisième depuis la gauche), au Palais de Planalto, à Brasilia, le 09 janvier. [Keystone - AP Photo/Eraldo Peres]
Le président Lula (de face, au fond à gauche) entouré de membres du pouvoir judiciaire, notamment la présidente de la Cour suprême Rosa Weber (de biais, troisième depuis la gauche), au Palais de Planalto, à Brasilia, le 09 janvier. [Keystone - AP Photo/Eraldo Peres]

"Les Pouvoirs de la République, garants de la démocratie et de la Constitution de 1988 rejettent les actes terroristes, de vandalisme, criminels et putschistes qui se sont produits hier à Brasilia", dit la déclaration signée par Lula et les présidents du Sénat, de la Chambre des députés et de la Cour suprême, réunis au Palais présidentiel du Planalto, au lendemain des assauts simultanés de bolsonaristes contre les bâtiments de ces trois institutions.

13h40

Antonio Guterres se dit "choqué"

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres est "choqué" par les incidents de dimanche au Brésil. "Ceux qui ne respectent pas la loi doivent en souffrir les conséquences", a-t-il dit lundi à Genève à la presse.

"J'ai confiance dans le peuple brésilien et dans la Constitution brésilienne", a affirmé le secrétaire général en marge de la conférence internationale pour un Pakistan résilient face aux chocs climatiques. Il se dit persuadé que l'Etat de droit prévaudra.

Il faut que les lois soient honorées, a-t-il encore ajouté. Auparavant, il avait condamné les incidents sur les réseaux sociaux, appelant à ne pas s'en prendre aux institutions du pays.

13h15

Le Brésil se réveille "consterné"

Les condamnations se multipliaient lundi dans le monde au lendemain de la prise d'assaut de plusieurs bâtiments officiels de la capitale brésilienne par des partisans de l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro, où l'actuel chef d'Etat Luiz Inacio Lula da Silva est revenu et a dénoncé l'oeuvre de "putschistes".

Les forces de l'ordre ont repris le contrôle du palais présidentiel, du Congrès et de la Cour suprême, a affirmé le ministre de la Justice et de la Sécurité Flavio Dino.

Plus de 300 personnes ont été interpellées et le parquet général a demandé l'ouverture immédiate d'investigations pour établir "la responsabilité des personnes impliquées".

>> Le reportage du 12h45 :

Au Brésil, les questions sont nombreuses après le saccage des lieux de pouvoir par des émeutiers anti-Lula
Au Brésil, les questions sont nombreuses après le saccage des lieux de pouvoir par des émeutiers anti-Lula / 12h45 / 2 min. / le 9 janvier 2023

Des bureaux saccagés

Sur les réseaux sociaux ont circulé des vidéos montrant des bureaux de parlementaires saccagés. Un manifestant s'est assis sur le siège du président du Sénat.

Selon la chaîne CNN, des manifestants ont mis le feu au tapis d'un salon du Congrès, qui a dû être inondé pour éteindre l'incendie.

>> Le compte rendu d'Anne Vigna, correspondante au Brésil, dans le 12h30 :

Confrontation entre forces de l'ordre et manifestants à Brasilia. [Keystone - Andre Borges]Keystone - Andre Borges
Le Brésil sous le choc après l'envahissement des lieux de pouvoir par des bolsonaristes / Le 12h30 / 3 min. / le 9 janvier 2023

>> Voir aussi les explications de Laetitia Rossi dans le 12h45 :

Saccage des lieux de pouvoir au Brésil: les précisions de Laetitia Rossi
Saccage des lieux de pouvoir au Brésil: les précisions de Laetitia Rossi / 12h45 / 1 min. / le 9 janvier 2023

13h00

Pedro Da Silva Neves: "Jair Bolsonaro est encore très actif pour tirer les ficelles et souffler sur les braises

Pour l'avocat au barreau de Genève et membre du conseil de la Chambre de commerce Suisse-Brésil, Pedro Da Silva Neves, l'invasion des lieux de pouvoirs brésiliens par des partisans de l'ex-président Jair Bolsonaro était "préméditée".

"On est face à un mouvement qui bénéficie de soutiens importants sur les plans politique et économique", déclare-t-il, lundi dans le 12h30 de la RTS. Selon lui, l'hypothèse "la plus probable" est que Jair Bolsonaro est derrière ce coup de force de ses partisans.

La justice devra "faire toute la lumière" sur le fait que le secrétaire de la sécurité du district fédéral de Brasilia "était ce week-end en Floride où se trouve Jair Bolsonaro". "L'ex-président est encore très actif pour tirer les ficelles et souffler sur les braises. A aucun moment il n'a montré de signes pour dire qu'il adhérait au résultat des urnes et à la reprise normale de la vie démocratique au Brésil."

>> L'interview intégrale de Pedro Da Silva Neves dans le 12h30 :

Pedro Da Silva Neves, avocat au barreau de Genève et membre du conseil de la Chambre de commerce Suisse-Brésil. [https://chambr.org/ - Brazil-Switzerland Chamber of Commerce]https://chambr.org/ - Brazil-Switzerland Chamber of Commerce
Réaction de la communauté brésilienne en Suisse: interview de Pedro Da Silva Neves / Le 12h30 / 2 min. / le 9 janvier 2023

12h35

Condamnation unanime des pays d'Amérique du Sud

"Répréhensible et antidémocratique, la tentative de coup d'Etat des conservateurs au Brésil", a écrit le président du Mexique Andres Manuel Lopez Obrador sur Twitter. "Lula n'est pas seul, il a le soutien des forces progressistes de son pays, du Mexique, du continent américain et du monde".

Le président de l'Argentine Alberto Fernandez a insisté, lui aussi sur Twitter, sur "son soutien inconditionnel et celui du peuple argentin à Lula face à cette tentative de coup d'Etat".

Le président de Cuba Miguel Diaz-Canel a condamné ces actes destinés à "générer le chaos et à bafouer la volonté populaire", estimant sur Twitter que les "bolsonaristes imitent les trumpistes" lorsque ceux-ci avaient pris d'assaut le Capitole à Washington.

"Les fascistes chercheront toujours à prendre par la force ce qu'ils n'ont pas obtenu dans les urnes", a déclaré sur Twitter le président de la Bolivie Luis Arce.

"Le gouvernement brésilien a tout notre soutien face à cette attaque lâche et vile contre la démocratie", a commenté sur Twitter le président du Chili Gabriel Boric.

Le dirigeant du Vénézuela Nicolas Maduro a condamné "de manière catégorique la violence générée par les groupes néofascistes de Bolsonaro" qui cherchent à destituer le président Lula.

Le secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA) Luis Almagro a condamné "l'attaque contre les institutions à Brasilia, qui constitue une action répréhensible et une attaque directe contre la démocratie". "Ces actions sont inexcusables et de nature fasciste", a-t-il tweeté.

12h20

Giorgia Meloni: "Les images (...) sont incompatibles avec toute forme de désaccord démocratique"

La Première ministre italienne d'extrême droite Giorgia Meloni a estimé que "ce qui se passe au Brésil ne peut pas nous laisser indifférents".

"Les images de l'irruption dans les sièges des institutions sont incompatibles avec toute forme de désaccord démocratique. Le retour à la normale est urgent et nous exprimons notre solidarité aux institutions brésiliennes", a-t-elle déclaré sur Twitter.

12h05

L'Espagne dénonce le caractère "trumpiste" des assauts bolsonaristes

Le gouvernement de gauche espagnol a dénoncé le caractère "trumpiste" des assauts bolsonaristes.

"Il y a un caractère, disons, trumpiste dans la manière d'agir hier (dimanche) avec des militants d'extrême droite mobilisés entrant dans le Congrès", a affirmé le ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares, sur la radio Cadena Ser.

Pedro Sanchez avait fait part dimanche soir, sur Twitter, de son soutien au président brésilien de gauche, Lula, et "aux institutions libres et démocratiquement élues par le peuple brésilien" et de sa "ferme condamnation" de l'assaut du Congrès.

11h30

Le pape François déplore la "violence" sur le continent américain

"Je pense aux diverses crises politiques dans plusieurs pays du continent américain, avec leur lot de tensions et de formes de violences aiguisant les conflits sociaux", a affirmé lundi le pape François lors de ses voeux au corps diplomatique. "Je pense particulièrement à ce qui s'est passé récemment au Pérou et ces dernières heures au Brésil".

10h30

Olaf Scholz dénonce une attaque "intolérable" contre la démocratie

Le chancelier allemand Olaf Scholz a vivement condamné l'intrusion dans les lieux de pouvoir de Brasilia de partisans de l'ex-président Jair Bolsonaro, évoquant une attaque "intolérable" contre la démocratie.

Le gouvernement allemand "est aux côtés du président Luiz Inacio Lula da Silva", a ajouté le dirigeant sur son compte twitter.

11h00

La Russie réaffirme son "plein soutien" au président Lula

Dans la foulée des autres capitales, Moscou a condamné lundi l'intrusion dans des lieux de pouvoir au Brésil de partisans de l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro et a affirmé "soutenir pleinement" le dirigeant actuel Luiz Inacio Lula da Silva.

"Nous condamnons de la manière la plus ferme les actions des instigateurs des troubles et soutenons pleinement le président brésilien Lula da Silva", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin.

09h30

La Chine condamne l'attaque des institutions brésiliennes

La Chine "s'oppose fermement à l'attaque violente" contre les lieux de pouvoir au Brésil, pris d'assaut dimanche par des partisans de l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro, a déclaré lundi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Pékin "soutient les mesures prises par le gouvernement brésilien pour calmer la situation, rétablir l'ordre social et préserver la stabilité nationale", a-t-il ajouté, qualifiant le Brésil de "partenaire stratégique global" de la Chine.

08h30

Vives réactions de la presse brésilienne

Les incidents à Brasilia rappellent l'attaque du Capitole aux Etats-Unis en janvier 2021. Le quotidien Folha de Sao Paulo titre ainsi sa Une avec "Nous avons maintenant 'notre Capitole'". Dans son éditorial, le journal O Globo qualifie les assaillants de "terroristes", qu'il s'agit de punir pour dissuader toute forme de tentative de coup d'Etat.

Le quotidien El Pais estime de son côté qu'il s'agit d'une attaque contre la démocratie, et que ces événements placent  le président Lula dans une position difficile. Pour éteindre les "derniers feux du bolsonarisme radical", il doit trouver le juste équilibre entre "diplomatie et fermeté", estime le journal.

>> La revue de presse dans l'émission Tout un monde :

Des manifestants pro-Bolsonaro ont envahi le Congrès national à Brasilia. [EPA - Andre Borges]EPA - Andre Borges
Attaque contre les institutions démocratiques au Brésil / Tout un monde / 3 min. / le 9 janvier 2023

07h30

"Une manifestation qui mal tourné" plutôt qu'une tentative de coup d'Etat

L'invasion des lieux de pouvoir au Brésil par des manifestants pro-Bolsonaro n'était pas une action planifiée, estime dans la Matinale de la RTS Sébastien Velut, professeur de géographie à l'Institut de Hautes Etudes de l’Amérique Latine à Paris.

"Si c'était une tentative de coup d'Etat, elle était extrêmement maladroite, puisque les manifestants ont envahi des bâtiments qui étaient vides. Le Congrès ne siégeait pas, Lula n'était pas à Brasilia. [...] Les événements qui se sont déroulés hier donnent l'impression d'une manifestation, certes massive, qui a mal tourné. "

Pour Sébastien Velut, il ne s'agit donc pas d'une tentative de putsch. "C'était vraiment un coup de colère de manifestants qui sont convaincus que les élections ont été truquées et qui ne cessent de protester. Ils campaient d'ailleurs à Brasilia et dans différents sites au Brésil."

Faible sécurité des bâtiments publics

Le spécialiste du Brésil ne pense pas non plus qu'il y a eu une complicité de l'armée: "Je pense qu'il y a eu une négligence, voire une certaine sympathie, de certains responsables de sécurité vis-à-vis des manifestants, qui ont d'abord défilé dans les rues."

"Il faut savoir que la sécurité des bâtiments publics à Brasilia n'est pas extrêmement forte, donc finalement je ne suis pas très étonné qu'on y entre facilement. Et Lula l'a d'ailleurs dit lui-même, c'est la première fois que cela se passe dans l'histoire du Brésil, on n'était pas du tout préparé à ce type d'événement."

>> L'interview de Sébastien Velut dans la Matinale :

Evénements au Brésil: l'analyse de Sébastien Velut (vidéo)
Evénements au Brésil: l'analyse de Sébastien Velut (vidéo) / La Matinale / 7 min. / le 9 janvier 2023

06h15

Le gouverneur de Brasilia suspendu

La Cour suprême brésilienne a suspendu de ses fonctions le gouverneur de Brasilia, Ibaneis Rocha, pour une durée de 90 jours à la suite de failles sécuritaires ayant permis à des milliers de partisans de l'ancien président Jair Bolsonaro d'envahir et de saccager des bâtiments officiels.

>> Les précisions d'Anne Vigna dans La Matinale :

Des manifestants pro-Bolsonaro opposés à la police à Brasilia. [Keystone/EPA - Andre Borges]Keystone/EPA - Andre Borges
Point sur la situation au Brésil avec Anne Vigna / La Matinale / 2 min. / le 9 janvier 2023

05h15

Plus de 200 arrestations, selon les autorités

Le ministre brésilien de la Justice et de la Sécurité publique Flavio Dino a assuré en conférence de presse que les lieux de pouvoir avaient été totalement évacués et que plus de 200 personnes avaient été arrêtées.

"Ils ne parviendront pas à détruire la démocratie", a-t-il lancé, qualifiant les invasions de "terrorisme putchiste".

Plus de 200 arrestations au Brésil, selon les autorités
Plus de 200 arrestations au Brésil, selon les autorités / L'actu en vidéo / 49 sec. / le 9 janvier 2023

04h45

Le Canada condamne les attaques et soutient Lula

Le Canada a vivement condamné l'intrusion dans les lieux de pouvoir de Brasilia de partisans de l'ex-président Jair Bolsonaro et affirmé son "soutien au président Lula et aux institutions démocratiques du Brésil".

"Le respect du droit démocratique des gens est primordial dans toute démocratie - y compris au Brésil", a souligné le Premier ministre Justin Trudeau dans un tweet.

"Nous réaffirmons notre soutien au président Lula", a ajouté Justin Trudeau, en "condamnant fermement les actes violents" perpétrés dimanche dans la capitale brésilienne.

Dans un tweet distinct, le ministère des Affaires étrangères a dénoncé des "attaques visant à miner la démocratie" du Brésil. Le Canada est "aux côtés du peuple brésilien et du gouvernement Lula. Nos institutions démocratiques sont au coeur de nos sociétés et elles doivent être protégées", a ajouté le ministère.

03h15

Lula visite le palais présidentiel saccagé

Le président brésilien Lula est rentré à Brasilia où il est allé constater le saccage du palais présidentiel puis de la Cour suprême, par des sympathisants de Jair Bolsonaro, selon des images de TV Globo.

Le chef de l'Etat de gauche, en fonction depuis seulement une semaine, avait peu avant déclaré dans un discours depuis l'Etat de Sao Paulo que son prédécesseur d'extrême droite avait "encouragé" les "vandales fascistes" à envahir les lieux du pouvoir à Brasilia.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva se rend au palais présidentiel du Planalto après qu'il ait été pris d'assaut par les partisans de l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro, à Brasilia, dimanche 8 janvier 2023. [KEYSTONE - Eraldo Peres / AP Photo]
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva se rend au palais présidentiel du Planalto après qu'il ait été pris d'assaut par les partisans de l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro, à Brasilia, dimanche 8 janvier 2023. [KEYSTONE - Eraldo Peres / AP Photo]

02h30

Bolsonaro condamne les "invasions de bâtiments publics"

L'ancien président brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro a estimé sur Twitter que "les déprédations et invasions de bâtiments publics" de ses partisans "sont contraires à la règle" régissant les "manifestations pacifiques".

Dans un autre tweet, Jair Bolsonaro, qui se trouve aux Etats-Unis, a cependant "rejeté les accusations, sans preuve" de son successeur Lula, qui a déclaré que le "discours" de son prédécesseur d'extrême droite avait "encouragé" les "vandales fascistes" ayant envahi les lieux de pouvoir de Brasilia.

01h45

La police reprend le contrôle des lieux de pouvoir envahis

Les forces de l'ordre ont évacué le Congrès brésilien, la Cour suprême et le palais présidentiel à Brasilia, plus de quatre heures après l'assaut donné dimanche par des centaines de partisans bolsonaristes.

Le Congrès brésilien a été évacué par la police suite à l'assaut par des bolsonaristes. [Keystone - Andre Borges]
Le Congrès brésilien a été évacué par la police suite à l'assaut par des bolsonaristes. [Keystone - Andre Borges]

La situation semblait maîtrisée, même si un grand nombre de ces manifestants refusant de reconnaître l'élection de Lula demeuraient dans les alentours des lieux de pouvoir de la capitale brésilienne.

Des images télévisées montraient des manifestants descendant la rampe du palais présidentiel en file indienne, les mains derrière le dos, encadrés de policiers.

LUNDI 9 JANVIER

"Je présente mes excuses au président Lula"

Le gouverneur de Brasilia, Ibaneis Rocha, a présenté dimanche soir ses excuses pour les violences d'aujourd'hui.

"Je veux d'abord m'adresser au président Lula pour m'excuser pour ce qui s'est passé dans notre ville. C'est inacceptable", a-t-il déclaré.

23h59

Des journalistes agressés

Un syndicat de presse local a fait état de l'agression de cinq journalistes. Parmi eux, un photographe de l'AFP a été frappé et s'est fait voler tout son matériel.

23h50

Des violences "scandaleuses" pour Joe Biden

Le président américain Joe Biden a jugé "scandaleuses" les violences des manifestants bolsonaristes au Brésil, qui ont envahi les lieux de pouvoir à Brasilia. Il s'agissait de la première réaction directe du président américain, en déplacement au Texas, aux évènements au Brésil.

Auparavant la Maison Blanche avait déclaré que les Etats-Unis condamnaient "toute tentative d'ébranler la démocratie au Brésil". Le président Biden "suit la situation de près et notre soutien aux institutions démocratiques du Brésil est inébranlable", a ajouté dans un tweet Jake Sullivan, conseiller de la Maison Blanche.

>> Lire aussi : Immigration et lutte anti-drogue au menu du voyage de Joe Biden au Mexique

23h45

Une raffinerie bloquée près de Rio?

Selon une journaliste brésilienne, des groupes bolsonaristes auraient prévu, via des applications de messagerie, d'envahir une raffinerie de Petrobras à Duque de Caxias. Cette dernière est la plus grande du Brésil.

23h40

Le Congrès aurait été évacué par la police

Le Congrès brésilien a été évacué par la police plusieurs heures après avoir été pris d'assaut par des centaines de partisans de l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro, a constaté une journaliste de l'AFP.

La situation était moins claire mais semblait également maîtrisée au Palais présidentiel de Planalto et à la Cour suprême, même si un grand nombre de manifestants demeuraient dans les alentours de ces lieux de pouvoir à Brasilia.

23h15

Plusieurs arrestations

Au moins 150 partisans de l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro ont été arrêtés après l'invasion et le saccage des principaux lieux de pouvoir du Brésil, à Brasilia, selon plusieurs médias.

Des images de la chaîne CNN Brésil ont montré des bolsonaristes vêtus en jaune et vert descendre en file indienne, les mains derrière le dos, la rampe du palais présidentiel de Planalto, encadrés de policiers.

Sur d'autres images, on peut voir un bus rempli de manifestants interpellés partir en direction d'un poste de police.

La police attachée au Sénat a annoncé avoir arrêté 30 personnes dans la Chambre, un des lieux de pouvoir pris d'assaut par les bolsonaristes, au même titre que la chambre des députés voisine, le palais présidentiel et la Cour suprême.

À la tombée de la nuit dans la capitale brésilienne, les forces de l'ordre semblaient reprendre progressivement le contrôle de la situation, des canons à eau maintenant les manifestants à distance, même si des dizaines de manifestants demeuraient sur place et que la situation restait confuse.

23h00

Lula rentre à Brasilia

Face à la situation urgente, le président brésilien Lula va rentrer à Brasilia, selon le correspondant du journal Le Monde au Brésil.

De même, le président du Sénat, Rodrigo Pacheco, sera à Brasilia demain et appelle à une réunion extraordinaire du Congrès.

22h45

Le chef du parti de Bolsonaro condamne les actions

Valdemar Costa Neto, chef du parti libéral de l'ancien président Jair Bolsonaro, condamne les manifestations dans une vidéo.

"Que la loi soit appliquée, renforçant la démocratie", a déclaré celui qui a pourtant participé des mois durant à la campagne contre les urnes électroniques.

Le gouverneur de Sao Paulo et ex-ministre de Jair Bolsonaro, Tarcisio de Freitas, a lui aussi condamné les violences à Brasilia: "nous n'admettrons pas cela à Sao Paulo!", a-t-il commenté.

22h30

La Suisse suit la situation

"L'ambassade de Suisse au Brésil suit avec une grande inquiétude les actions violentes sur la Praça dos Três Poderes, à Brasilia. Nous réitérons notre soutien aux institutions brésiliennes et à la démocratie", a pour sa part tweeté le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

22h15

Plusieurs condamnations internationales

Le président français Emmanuel Macron a tweeté son soutien aux institutions brésiliennes en français et portugais.

"La volonté du peuple brésilien et des institutions démocratiques doivent être respectées! Le président Lula peut compter avec le soutien inconditionnel de la France", a-t-il écrit.

"Les Etats-Unis condamnent toute tentative d'ébranler la démocratie au Brésil. Le président Biden suit la situation de près et notre soutien aux institutions démocratiques du Brésil est inébranlable", a tweeté Jake Sullivan, conseiller de la Maison Blanche.

Le président du Conseil européen Charles Michel a aussi exprimé sa "condamnation absolue" de l'invasion par des centaines de partisans de l'ex-président brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro du Congrès, du palais présidentiel et de la Cour suprême à Brasilia.

"Soutien total au président Lula da Silva, démocratiquement élu par des millions de Brésiliens à l'issue d'élections équitables et libres", a tweeté le responsable européen.

22h00

Scènes de chaos

Au milieu de la place des Trois pouvoirs, où se côtoient le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême, un agent de la police montée a été désarçonné puis frappé à terre par des assaillants armés de bâtons.

Des grenades assourdissantes ont été lancées par les forces de l'ordre depuis un hélicoptère sur les manifestants qui occupaient le toit du Congrès.

21h55

La Cour suprême saccagée

La Cour Suprême a été saccagée par les occupants, d'après les images des médias sociaux qui montrent des manifestants brisant les fenêtres du bâtiment moderniste.

Sur les réseaux sociaux, on peut aussi voir des vidéos montrant des bureaux de parlementaires saccagés ou des manifestants debout sur les sièges de l'hémicycle au Sénat.

L'un d'eux s'est assis sur le siège du président de la Chambre haute, un mimétisme saisissant avec les manifestants pro-Trump au Congrès américain il y a deux ans.

22h10

Lula décrète une "intervention fédérale"

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a condamné l'invasion des lieux de pouvoir à Brasilia par des "vandales fascistes" et a décrété une "intervention fédérale" sur les forces de l'ordre pour reprendre en main la sécurité de la capitale.

Ce décret permet de placer les forces de l'ordre locales sous le commandement des forces fédérales en cas de crise grave.

"Nous allons tous les retrouver et ils seront tous punis", a déclaré au sujet des bolsonaristes responsables de saccages Lula, investi président il y a seulement une semaine, depuis Araraquara, dans l'Etat de Sao Paulo.

"La démocratie garantit la liberté d'expression, mais elle exige aussi que les institutions soient respectées", a-t-il ajouté.

20h50

Nombreuses autres manifestations depuis le 30 octobre

Des bolsonaristes manifestaient déjà devant des casernes militaires depuis la défaite de peu du président sortant d'extrême droite face à Lula le 30 octobre. Ils réclamaient l'intervention de l'armée pour empêcher ce dernier de revenir au pouvoir pour un troisième mandat, après ceux de 2003 à 2010.

Certains d'entre eux ont également bloqué des axes routiers pendant plus d'une semaine après l'élection.

>> Revoir le sujet du 12h45 du 1er novembre 2022 :

Au Brésil, Jair Bolsonaro n’a toujours pas reconnu sa défaite face à Lula. Ses partisans bloquent des axes autoroutiers en signe de protestation
Au Brésil, Jair Bolsonaro n’a toujours pas reconnu sa défaite face à Lula. Ses partisans bloquent des axes autoroutiers en signe de protestation / 12h45 / 1 min. / le 1 novembre 2022

20h45

Renforts appelés

"Cette tentative absurde d'imposer une volonté par la force ne va pas prévaloir. Le gouvernement du District fédéral (de Brasilia) va envoyer des renforts et les forces dont nous disposons sont en train d'agir", a tweeté le ministre de la Justice et de la Sécurité publique Flavio Dino.

Samedi, Flavio Dino avait autorisé le déploiement d'agents de la Force Nationale, une force spéciale de police parfois envoyée dans les différents Etats en cas de menace contre la loi et l'ordre.

20h40

Résultats du 30 octobre contestés

Les manifestants contestent le résultat de l'élection du 30 octobre qui a vu le candidat de gauche Luiz Inacio Lula da Silva battre de justesse le président sortant Jair Bolsonaro.

Ce dernier a contesté à plusieurs reprises, sans preuves, la crédibilité du système de vote électronique du Brésil, ce qu'approuvent nombre de ses partisans.

Jair Bolsonaro a quitté le Brésil pour la Floride 48 heures avant la fin de son mandat.

>> Revoir le sujet du 12h45 sur le départ de Jair Bolsonaro :

Jair Bolsonaro quitte le Brésil avant la fin de son mandat, à la veille de l'intronisation du nouveau président brésilien Lula
Jair Bolsonaro quitte le Brésil avant la fin de son mandat, à la veille de l'intronisation du nouveau président brésilien Lula / 12h45 / 1 min. / le 31 décembre 2022

20h30

Le président pas à Brasilia

Lula, 77 ans, était absent de Brasilia dimanche: il s'est rendu à Araraquara, ville de l'Etat de Sao Paulo (sud-est) dévastée par des inondations en fin d'année.

Son investiture s'est déroulée le 1er janvier à Brasilia sans incident majeur, en présence de dizaines de milliers de ses partisans.

>> Revoir le sujet du 19h30 sur son investiture :

Brésil: dans son discours d'investiture, Lula annonce un changement de cap complet
Brésil: dans son discours d'investiture, Lula annonce un changement de cap complet / 19h30 / 2 min. / le 2 janvier 2023

20h10

Une véritable marée humaine

Les médias locaux ont estimé à environ 3000 le nombre de personnes présentes lors de ces incidents, qui rappellent l'attaque du Capitole américain le 6 janvier 2021 par des partisans de l'ancien président américain Donald Trump.

Les lieux de pouvoir brésiliens envahis par des bolsonaristes
Le bâtiment du Congrès brésilien envahi par des bolsonaristes / L'actu en vidéo / 46 sec. / le 8 janvier 2023

19h58

Lieux de pouvoirs envahis par les manifestants

Des centaines de partisans de l'ex-président brésilien Jair Bolsonaro ont envahi  le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême à Brasilia, une semaine après l'investiture du président de gauche Lula.

>> Le flash horaire annonçant l'assaut à Brasilia :

Au Brésil, des partisans de l'ex-président Jair Bolsonaro prennent d'assaut l'enceinte du Congrès le 8 janvier 2023 dans la capitale Brasilia, une semaine après l'investiture du président Luis Inácio Lula da Silva. [AFP - EVARISTO SA]AFP - EVARISTO SA
Des partisans de l'ex-président Bolsonaro envahissent les lieux de pouvoir brésiliens / Le Journal horaire / 34 sec. / le 8 janvier 2023

19h15

Heurts devant le Congrès à Brasilia

Des centaines de partisans de l'ex-président brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro ont envahi l'extérieur du Congrès à Brasilia. La police a utilisé des bombes lacrymogènes pour tenter de les repousser, a constaté un photographe de l'AFP.

La zone autour du Congrès avait été bouclée par les autorités, mais les bolsonaristes qui refusent d'accepter l'élection du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva sont parvenus à rompre les cordons de sécurité et plusieurs dizaines d'entre eux sont parvenus à monter sur la rampe de ce bâtiment à l'architecture moderne pour en occuper le toit.