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Près de 500 détenus qui auraient participé aux émeutes à Brasilia ont été libérés

Après les émeutes de Brasilia, près d'un tiers des 1400 détenus ont été remis en liberté provisoire. [Keystone/AP - Eraldo Peres]
Emeutes de Brasilia: près d'un tiers des 1400 détenus remis en liberté provisoire / Le Journal horaire / 28 sec. / le 21 janvier 2023
Au Brésil, un juge du Tribunal suprême fédéral (STF) a décidé de libérer provisoirement 464 personnes soupçonnées d'avoir participé au violent soulèvement de Brasilia, tandis que 942 autres resteront en détention.

Le juge Alexandre de Moraes a évalué 1406 dossiers de personnes soupçonnées d'être impliquées dans l'invasion et le saccage des centres du pouvoir dans la capitale, a expliqué le STF vendredi dans un communiqué.

Plus de 2000 personnes ont été arrêtées depuis le 8 janvier, lorsque des milliers de partisans de l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro ont pris d'assaut le palais présidentiel, le Congrès et la Cour suprême, vandalisant du mobilier, des oeuvres d'art inestimables et une partie de l'infrastructure.

>> Lire également : Au Brésil, les espoirs déçus des partisans de l'ex-président Bolsonaro

L'assaut est survenu une semaine après l'arrivée au pouvoir de l'icône de la gauche Luiz Inácio Lula da Silva, vainqueur de l'élection présidentielle en octobre dernier.

Pas de preuves

Alexandre de Moraes a ordonné la détention préventive de 942 personnes, arguant qu'il existe des preuves que les détenus aient participé à des actes de "terrorisme", à une association de malfaiteurs, à l'abolition violente de l'Etat de droit et à un coup d'Etat.

Le juge s'est par ailleurs prononcé en faveur de la libération provisoire de 464 autres détenus, sous certaines conditions telles que le port d'un bracelet électronique et l'interdiction d'utiliser les réseaux sociaux.

Concernant ces cas, Alexandre de Moraes a indiqué que, bien qu'il existe de fortes indications de responsabilité et de participation à des crimes, en particulier dans la tentative de renverser un gouvernement légalement constitué, les preuves n'ont pas été recueillies jusqu'à présent.

afp/gma

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