Des documents confidentiels aussi retrouvés chez l'ex-vice-président américain Mike Pence
"L'ancien vice-président Mike Pence nous a informés aujourd'hui de la découverte de documents classés confidentiels dans sa maison de l'Indiana", a déclaré dans un communiqué James Comer, qui supervise l'enquête parlementaire ouverte après la découverte de dossiers de cette nature chez le président Joe Biden.
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Mike Pence "est d'accord pour coopérer pleinement avec les investigations du Congrès", a ajouté l'élu qui préside la commission de supervision de l'exécutif à la Chambre des représentants.
Sa "transparence contraste avec l'attitude des collaborateurs de Joe Biden à la Maison Blanche, qui continuent de faire de la rétention d'information", a-t-il assené.
Tout aux Archives nationales
Aux Etats-Unis, une loi de 1978 oblige les présidents et vice-présidents américains à transmettre l'ensemble de leurs emails, lettres et autres documents de travail aux Archives nationales. Une autre loi, sur l'espionnage, interdit de conserver des documents classés confidentiels dans des lieux non autorisés et non sécurisés.
Après des fuites dans les médias, la Maison Blanche a reconnu que de tels dossiers datant de la vice-présidence de Joe Biden, de 2009 à 2017, avaient été découverts dans un de ses anciens bureaux à Washington et dans sa maison de famille de Wilmington (Delaware, est).
Documents aussi retrouvés chez Donald Trump
L'affaire est gênante parce que les démocrates ne se sont pas privés de critiquer l'ancien président républicain Donald Trump, visé par une enquête judiciaire pour avoir conservé des cartons entiers de documents à son départ de Washington en 2021.
Pour faire taire les soupçons de partialité, le ministère de la Justice a confié le 13 janvier les enquêtes sur les dossiers de Joe Biden à un procureur spécial indépendant, comme il l'avait fait en novembre pour Donald Trump.
Lors d'une conférence de presse mardi, le sénateur républicain Lindsey Graham a appelé à "faire toute la lumière" sur cette affaire. "Ce qui était un problème politique" est désormais, selon lui, "un problème de sécurité nationale pour le pays".
afp/lan