Le poste de vice-président ou vice-présidente n'est pas très bien défini. Il est surtout connu pour son rôle de "joker" qui consiste à représenter le président en cas d’empêchement et à le remplacer définitivement en cas de malheur.
Un poste donc essentiellement symbolique qui n’est pourtant pas dénué de pression. Kamala Harris en fait l’expérience depuis deux ans. Si en Europe, elle a pratiquement disparu des radars médiatiques, aux Etats-Unis elle affronte les critiques de la droite et d’une partie de la presse qui trouvent notamment qu’elle peine à incarner sa mission, même si elle s’est beaucoup exprimée au moment de l’abrogation de l’arrêt Roe versus Wade, qui garantissait le droit à l’avortement.
L'excuse selon laquelle elle serait trop occupée sur ses propres dossiers est un peu à côté de la plaque. Elle est très présente dans les médias et sur certains événements, mais elle n’arrive tout simplement pas à imprimer sa marque
Mais est-ce que le fait d’être la première femme, la première personne noire et la première personne d’origine asiatique à occuper ce poste a modifié les attentes du public? Est-ce que le président américain Joe Biden tire trop la couverture à lui en étant très présent dans les médias?
Ecouter l’épisode entier:
Julie Kummer et l'équipe du Point J