"Woke" provient de l’anglais pratiqué par les personnes noires aux Etats-Unis. Sa traduction littérale signifie une personne éveillée. Être woke veut dire être conscientisé face au racisme notamment et à l’existence de problèmes sociaux", souligne la spécialiste.
Si le terme a fait son apparition au 19e siècle dans le cadre de la lutte contre l’esclavage, il s’est popularisé ces dernières années avec le mouvement Black Lives Matter. A partir de là, il est devenu "wokisme", essentiellement dans la bouche de ses détracteurs.
Le "woke" est défini beaucoup par les gens qui en parlent. Ce cirque médiatique cache un agenda.
"Le problème n’est pas le fondement de cette soi-disant idéologie mais le problème est qu’elle irait trop loin, obsédée par la traque de toute forme d’inégalités quelles qu’elles soient. Le woke est défini beaucoup par les gens qui en parlent. Il est d’ailleurs utilisé en substitution d’autres mots qu’on connaissait avant comme politiquement correct ou bien-pensant", analyse Alex Mahoudeau.
Droites conservatrices et droites extrêmes dénoncent donc dans un même ensemble "wokisme", "cancel culture" ou "déconstruction" et se disent victimes des excès de communautés elles-mêmes victimes d’une société qui les discriminent.
Pourquoi le "wokisme" est-il accusé de nuire à la démocratie? Les M&M’s accusés de "wokisme", c’est une blague ? Qu’est-ce qui dérange l’UDC ?
Ecouter l’épisode:
Caroline Stevan
Pour aller plus loin:
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/repliques/qu-est-ce-que-le-wokisme-3619967
https://www.letemps.ch/opinions/decortiquer-campagne-ludc-contre-wokisme
https://www.cairn.info/revue-raison-presente-2022-1-page-115.htm