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Le chef de la milice Wagner reconnaît avoir fondé une "ferme à trolls"

Le chef du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine est réputé proche de Vladimir Poutine. [Keystone - Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP]
Le chef de la milice Wagner reconnaît avoir fondé une "ferme à trolls" / Le Journal horaire / 24 sec. / le 14 février 2023
Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, le sulfureux homme d'affaires Evgueni Prigojine, a reconnu mardi pour la première fois être le créateur d'une "ferme à trolls", payés pour mener des campagnes de propagande sur internet.

Réputé proche de Vladimir Poutine, Evgueni Prigojine a reconnu depuis le début du conflit en Ukraine l'an dernier une série de faits qui lui étaient imputés depuis des années.

Il a ainsi admis être le fondateur du groupe de mercenaires Wagner, qui combattent aujourd'hui en première ligne en Ukraine, ou encore avoir cherché à s'ingérer dans les élections américaines.

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Activités sur internet

Mardi, il a reconnu avoir créé l'Internet Research Agency de Saint-Pétersbourg, une officine surnommée la "ferme à trolls" par la presse russe et dont les employés ont été accusés de mener des campagnes de désinformation sur internet au service du Kremlin.

"J'ai non seulement été l'unique financier de l'Internet Research Agency, mais je l'ai inventée, je l'ai créée, je l'ai gérée pendant longtemps", a déclaré Evgueni Prigojine, cité par son service de presse sur Telegram.

Accusée de semer la zizanie en Occident

Selon lui, cette "ferme à trolls" a été créée "pour protéger l'espace informationnel russe de la propagande grossière et agressive des thèses antirusses de l'Occident".

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L'Internet Research Agency a été accusée d'avoir mené, notamment par le biais de faux comptes sur les réseaux sociaux et journaux en lignec, des campagnes destinées à défendre la politique du Kremlin, critiquer les opposants russes, dénigrer la présence française en Afrique ou encore créer la discorde autour du Brexit et des élections américaines. Washington avait sanctionné en 2018 plusieurs membres présumés de l'Internet Research Agency.

afp/ami

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