"Côté Damas, les relations diplomatiques sont rompues avec beaucoup de pays occidentaux. Le pays est sous sanctions. Cela ne facilite pas les transactions et l’envoi d’aide humanitaire. Côté Idleb, c’est une zone dirigée par des djihadistes et qui n’est pas sûre du tout. Envoyer des secouristes dans une zone où leur sécurité n’est pas assurée paraît difficile", souligne le maître de conférences à Lyon 2.
Et les liens entre le régime de Damas et Vladimir Poutine, dans le contexte de la guerre en Ukraine, n’arrangent rien.
L’aide humanitaire ne va pas toujours aux pays qui en ont le plus besoin.
"Ce que veulent éviter les Etats-Unis et l’Europe, c’est que le régime syrien se serve de l’aide humanitaire pour se justifier auprès de la population", complète le géographe.
Beaucoup redoutent par ailleurs que l’aide ne soit détournée, par les autorités syriennes ou les milices locales. Ces craintes sont-elles justifiées? Qu’en est-il côté turc? Les ONG peuvent-elles s’affranchir des logiques politiques?
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Caroline Stevan et l’équipe du Point J