"Nous sommes un groupe de 100 journalistes. L’objectif est de poursuivre le travail de journalistes menacés, emprisonnés ou tués. Cette année, le projet "Story killers" s’attaque aux mercenaires de la désinformation."
L’équipe de la RTS s’est plus spécialement penchée sur une société nommée Eliminalia. "C’est une entreprise de e-réputation. Créée en Espagne, elle a trois bureaux en Suisse. Ses clients sont des personnes condamnées pour corruption, recherchées par Interpol ou pour meurtre. Il y a 43 clients en Suisse dont des banques privées, des Tessinois liées à la mafia, un artiste condamné pour attouchements sur mineurs…", détaille le journaliste. Et la société se charge de laver leur réputation en faisant retirer certains articles ou en les noyant parmi une masse d’autres plus élogieux.
Une autre affaire, celle de la Team Jorge, fait état de campagnes présidentielles manipulées, une autre encore de rumeurs salissant le CICR.
Qui travaille pour ces organisations? Dans quel but? Comment a enquêté le consortium?
Caroline Stevan et l’équipe du Point J