Bannerukraine24 [RTS]
Publié Modifié

Vladimir Poutine accuse l'Otan de participer au conflit en Ukraine en fournissant des armes

- Vladimir Poutine a accusé l'Otan de participer au conflit en Ukraine en fournissant des armes aux forces de Kiev, dans une interview diffusée dimanche.

- Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, a revendiqué samedi la capture par ses hommes du village de Iaguidné, situé à la périphérie nord de Bakhmout, ville que les troupes de Moscou tentent de prendre depuis l'été.

- Les nouvelles sanctions de l'Union européenne à propos de la guerre en Ukraine visent 121 individus et entités dont des fabricants iraniens de drones, a annoncé samedi l'UE. Ce dixième train de sanctions a été adopté vendredi, jour du premier anniversaire de l'invasion russe de l'Ukraine.

- Environ 10'000 personnes, selon la police, étaient rassemblées samedi au centre de Berlin pour appeler à négocier avec Moscou plutôt que de livrer des armes à l'Ukraine pour qu'elle puisse se défendre. Des centaines de manifestants se sont aussi rassemblés contre la guerre à Genève et Zurich.

Suivi assuré par RTSinfo

00h00

Le suivi de la journée de lundi

19h00

Jusqu'à quand l'Occident soutiendra-t-il l'Ukraine dans son effort de guerre?

Un an de conflit et toujours pas d'issue à la guerre en Ukraine. Alors que la Russie intensifie son offensive, l'Ukraine résiste plutôt bien, massivement soutenue par les pays occidentaux.

Jusqu'à quand les opinions occidentales vont-elles soutenir Kiev dans cette guerre meurtrière et coûteuse? L'émission Forum en débat avec Malika Nedir, cheffe de la rubrique Monde chez Tamedia, Nadia Sikorsky, rédactrice en cheffe de NashaGazeta.ch, quotidien en ligne pour les russophones de Suisse, et Antoine Silacci, chef de la rubrique internationale de la RTS TV.

>> Ecouter le débat du Forum des médias :

Forum des médias - Jusqu'à quand va-t-on soutenir L’Ukraine dans l’effort de guerre?
Forum des médias - Jusqu'à quand va-t-on soutenir L’Ukraine dans l’effort de guerre? / Forum / 17 min. / le 26 février 2023

16h45

Toute aide militaire chinoise à la Russie aura des conséquences, prévient Washington

La Chine n'a pas pris de décision concernant la livraison d'armes à la Russie pour la guerre en Ukraine et les Etats-Unis ont averti Pékin qu'un tel choix aurait de lourdes conséquences, a déclaré dimanche le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan.

"Pékin devra prendre ses propres décisions sur la manière de procéder, s'il fournit ou non une assistance militaire, mais s'il choisit cette voie, cela aura un coût réel pour la Chine", a averti le responsable de la Maison Blanche sur CNN.

Si la Chine n'a pas encore pris de décision, elle n'a pas écarté cette option, a-t-il dit dans une autre émission sur ABC.

Soupçons d'aide létale à la Russie

Des responsables américains ont prévenu leurs homologues chinois, lors de discussions à huis clos, des conséquences que cela pourrait avoir pour Pékin, a ajouté Jake Sullivan sans fournir plus de détails.

Les Etats-Unis et leurs alliés de l'Otan affirment depuis plusieurs jours que la Chine, qui a présenté une proposition de cessez-le-feu en Ukraine, étudie la possibilité de fournir une aide létale à la Russie.

"Nous sommes convaincus que la direction chinoise examine (cette hypothèse). Nous ne pensons pas qu'une décision finale a été prise et nous ne voyons pas de preuve de livraison de tels équipements", a déclaré dimanche le directeur de la CIA William Burns, interrogé sur l'antenne de CBS.

14h00

L'Algérie va rouvrir son ambassade à Kiev

L'Algérie, alliée traditionnelle de Moscou, a décidé de rouvrir son ambassade à Kiev, fermée depuis l'invasion russe de l'Ukraine il y a un an, a annoncé dimanche le ministère algérien des Affaires étrangères .

"Cette décision intervient dans le cadre de la sauvegarde des intérêts de l'Etat algérien dans ce pays ainsi que ceux de la communauté nationale", a précisé le ministère dans un communiqué.

La réouverture de l'ambassade, qui sera dirigée par un chargé d'affaires, se fera "dans les plus brefs délais", a ajouté la même source,.

Selon la diplomatie algérienne, les activités de son ambassade à Kiev avaient été "gelées en raison de la détérioration des conditions de sécurité".

09h30

Vladimir Poutine lance une nouvelle diatribe contre l'Otan

Le président russe Vladimir Poutine a accusé l'Otan de participer au conflit en Ukraine en fournissant des armes aux forces de Kiev, dans une interview diffusée dimanche.

Vladimir Poutine, photographié ici le 8 février 2023. [Keystone - Vladimir Smirnov Sputnik]
Vladimir Poutine, photographié ici le 8 février 2023. [Keystone - Vladimir Smirnov Sputnik]

"Ils envoient des dizaines de milliards de dollars d'armes à l'Ukraine. Ceci est vraiment de la participation", a lancé le chef du Kremlin dans un entretien avec la chaîne Rossiya-1. "Cela signifie qu'ils prennent part, quoiqu'indirectement, aux crimes du régime de Kiev", a-t-il estimé.

Les pays occidentaux, a encore affirmé Vladimir Poutine, n'ont "qu'un seul but: détruire l'ancienne Union soviétique et sa partie principale, la fédération de Russie".

Dans cette interview, le président russe a également réitéré son appel à la création d'un monde multipolaire. "Contre quoi sommes-nous? Contre le fait que ce nouveau monde qui surgit se construit uniquement dans l'intérêt d'un seul pays, les Etats-Unis. Maintenant que leurs tentatives de reconfigurer le monde à leur image après la chute de l'Union soviétique ont mené à cette situation, nous sommes bien obligés de réagir", a-t-il dit.

08h00

Armes suisses pour le Qatar: remous au Conseil fédéral

Alors que la Suisse refuse de livrer ne serait-ce que des gilets pare-balles à Kiev et interdit à d'autres pays de réexporter des munitions en Ukraine, elle autorise au même moment la fourniture de munitions pour des avions de combat au Qatar, écrit le SonntagsBlick. L'affaire a provoqué des remous au Conseil fédéral, selon le journal.

Le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis s'est opposé à l'autorisation de livraison au Qatar délivrée par le Département fédéral de l'économie de Guy Parmelin.

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a averti que l'exportation sapait la politique de neutralité de la Suisse et contribuait à l'instabilité de la région du Golfe persique. Il précisait encore dans une note de février 2022 qu'elle "pourrait mettre en jeu la crédibilité de la Suisse en tant qu'acteur neutre et humanitaire".

DIMANCHE 26 FEVRIER

La Suisse ne peut pas rester neutre, selon l'ambassadrice d'Ukraine

La Suisse ne peut pas être neutre face à la guerre d'agression russe contre l'Ukraine, estime l'ambassadrice d'Ukraine en Suisse Iryna Venediktova. "Il s'agit de défendre l'ordre juridique international et les droits de l'homme", lâche-t-elle.

"Le principe suisse de neutralité repose sur des accords conclus au cours des siècles passés", déclare Iryna Venediktova dans un entretien diffusé dimanche par la SonntagsZeitung.

"Mais avec l'établissement du droit international public après la Seconde Guerre mondiale, la situation a fondamentalement changé". L'attaque est illégale, la défense est légale, dit-elle. "Les autres pays devraient aider le pays attaqué à conserver sa souveraineté".

>> Lire également : La Suisse ne peut pas rester neutre, selon l'ambassadrice d'Ukraine

21h15

De nombreuses entreprises suisses toujours actives en Russie

Un an après le début de la guerre en Ukraine, toutes les entreprises suisses actives en Russie ne se sont pas retirées du pays, loin de là. Nombre de marques suisses sont toujours disponibles dans les commerces moscovites.

Selon une étude, fin novembre 2022, 8,5% des entreprises de l’UE et du G7 auraient fermé au moins une de leurs filiales en Russie.

Une activiste, dont l'organisation liste les entreprises toujours actives en Russie, affirme qu'une entreprise suisse sur deux continue à faire des affaires en Russie. Seules à peu près 12% des entreprises suisses se seraient totalement retirées de Russie.

>> Les précisions dans le 19h30 :

Un an après le début de la guerre, des entreprises suisses continuent à faire des affaires en Russie malgré les sanctions
Un an après le début de la guerre, des entreprises suisses continuent à faire des affaires en Russie malgré les sanctions / 19h30 / 2 min. / le 25 février 2023

18h50

Le chancelier allemand Scholz en Inde pour parler Ukraine et commerce

Le chancelier allemand Olaf Scholz est arrivé samedi en Inde pour une visite de deux jours visant à accroître les échanges commerciaux bilatéraux et faire avancer un accord commercial européen, malgré des divergences sur l'Ukraine.

Olaf Scholz, accompagné de représentants de grandes entreprises allemandes dont Siemens, a rencontré à New Delhi le Premier ministre indien Narendra Modi, et se rendra dimanche à Bangalore (sud) pour visiter les locaux d'entreprises technologiques allemandes.

Les deux parties divergent notamment sur la guerre en Ukraine, l'Inde refusant de condamner l'invasion de la Russie, son principal fournisseur d'armes. Depuis l'invasion de l'Ukraine, l'Inde a par ailleurs augmenté ses importations de pétrole russe.

18h30

Quelque 10'000 manifestants à Berlin pour la négociation avec Moscou

Environ 10'000 personnes, selon la police, étaient rassemblées samedi au centre de Berlin pour appeler à négocier avec Moscou plutôt que de livrer des armes à l'Ukraine pour qu'elle puisse se défendre. Cela un an et un jour après l'invasion russe.

Organisé par la figure politique d'extrême gauche Sahra Wagenknecht et la féministe Alice Schwarzer, ce rassemblement qui a pour slogan "se soulever pour la paix" était extrêmement controversé, notamment parce que des personnalités du parti d'extrême-droite se sont jointes à cette initiative.

Sous la porte de Brandebourg, Sahra Wagenknecht et Alice Schwarzer ont pris la parole pour appeler à "la diplomatie plutôt qu'à la livraison d'armes" devant un parterre de manifestants emmitouflés pour défier le froid et les averses de neige fondante.

"Manifeste pour la paix"

Depuis le 10 février, les deux femmes ont également lancé une pétition sur internet intitulée "manifeste pour la paix" qui revendique plus de 645'000 signatures.

Selon un porte-parole de la police berlinoise, d'autres manifestations de la même mouvance ont été annoncées, ainsi que des contre-manifestations. Par crainte de heurts, les forces de l'ordre ont mobilisé environ 1400 policiers.

>> Le reportage du 19h30 :

Manifestation à Berlin pour lancer un appel à la paix et renouer avec la tradition pacifiste allemande
Manifestation à Berlin pour lancer un appel à la paix et renouer avec la tradition pacifiste allemande / 19h30 / 2 min. / le 25 février 2023

18h20

Le groupe Wagner revendique la capture d'un village à la périphérie nord de Bakhmout

Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, a revendiqué samedi la capture par ses hommes du village de Iaguidné, situé à la périphérie nord de Bakhmout, ville que les troupes de Moscou tentent de prendre depuis l'été.

La prise de Iaguidné renferme davantage l'étau russe autour de Bakhmout, le village étant situé à moins de deux kilomètres du centre de cette ville-forteresse, à l'importance stratégique contestée mais devenue un symbole de la lutte pour le contrôle de la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine.

Barrage dynamité

"À 19 heures le 25 février, les unités d'assaut de Wagner ont pris le contrôle total du village de Iaguidné, au nord de Bakhmout", a indiqué
Evguéni Prigojine, cité par son service de presse sur Telegram.

Une photographie figurant sur le compte Telegram montre des hommes armés et masqués avec un drapeau de Wagner devant le panneau d'entrée du village de Iaguidné.

Selon le service de presse de Wagner, cité par l'agence TASS, les troupes ukrainiennes ont fait sauter un barrage situé près de Bakhmout pour ralentir l'avancée des forces russes.

Ces affirmations étaient invérifiables de source indépendante dans l'immédiat.

17h30

Des centaines de manifestants contre la guerre à Genève et Zurich

Des marches pour la paix se tenaient samedi à Genève et Zurich pour marquer la première année de l’invasion russe en Ukraine. Affichant leur soutien aux Ukrainiens, les manifestants appelaient à mieux soutenir les réfugiés ou dénonçaient les livraisons d'armes.

A Genève, quelque 200 personnes étaient rassemblées samedi dès 15h00 sur la zone piétonne du Mont-Blanc en face de la gare Cornavin, selon un décompte effectué sur place par Keystone-ATS. De nombreux participants s'étaient drapés aux couleurs de l’Ukraine.

La manifestation était organisée par le Comité Ukraine Genève, et faisait suite à une action la veille devant le Palais des Nations. Celle-ci avait rassemblé presque autant de personnes, selon les organisateurs.

A Genève toujours, le Centre pour l'action non-violente (CENAC) avait également appelé samedi à une protestation silencieuse sur la Plaine de Plainpalais. Idem à Lausanne, où une poignée de personnes ont répondu à l'appel sur la Place Saint-François.

>> Les prévisions dans l'émission Forum :

Retour des manifestations contre la guerre à Genève. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]Keystone - Salvatore Di Nolfi
Guerre en Ukraine: retour des manifestations contre la guerre / Forum / 4 min. / le 25 février 2023

Sous le slogan "Arrêtez la guerre, soutenez l’Ukraine", l’antenne genevoise du Comité Ukraine Suisse exhortait la Confédération et les autorités cantonales genevoises à "tout mettre en œuvre pour soutenir l’Ukraine" dans la guerre contre la Russie.

Notamment par le gel des avoirs des oligarques russes et le renforcement de l’assistance aux réfugiés ukrainiens pour l’accueil, la recherche d’un logement et d’un travail. "Il est vital d’exiger le retrait des troupes russes de tout le territoire ukrainien et le respect inconditionnel des frontières de l’Ukraine", déclare la représentante du comité Alina Datsii, citée dans un communiqué.

Le collectif - créé le 1er mars 2022 à Lausanne et qui a désormais des sections dans les cantons de Vaud, de Genève, de Neuchâtel, de Bâle-Ville et du Tessin - réclame aussi un "soutien à la résistance civile et militaire du peuple ukrainien". Il est soutenu par de nombreuses associations, ONG et partis politiques.

Deux actions à Zurich

A Zurich, quelque 300 personnes - 500 selon les organisateurs - ont participé à une manifestation à l'appel de l'alliance "Halte à la guerre". Elles demandaient notamment "Non aux livraisons d'armes" et "Halte aux sanctions contre la Russie".

"Combattre l'impérialisme, la racine de la guerre", disait l'appel à la manifestation "contre le fascisme et le nationalisme" et "pas de rapprochement supplémentaire de la Suisse avec l'OTAN", celle-ci étant une "alliance impérialiste guerrière". L'invasion de l'Ukraine par la Russie a aussi été condamnée.

En parallèle, des Russes se sont rassemblés ailleurs à Zurich pour protester contre la guerre. Ils ont condamné la "guerre criminelle" et se sont mobilisés pour "la paix et la victoire pour l'Ukraine" et "la liberté pour la Russie".

>> Le reportage du 19h30 :

Manifestations en Suisse contre la guerre en Ukraine, au lendemain des un an du conflit
Manifestations en Suisse contre la guerre en Ukraine, au lendemain des un an du conflit / 19h30 / 2 min. / le 25 février 2023

16h15

Le G20 Finances échoue à s'accorder sur un communiqué à propos de l'Ukraine

Les ministres des Finances et banquiers centraux du G20 ont achevé samedi en Inde leurs réunions sans parvenir à un communiqué commun, en raison de divergences avec la Chine à propos de la guerre en Ukraine.

Réunis depuis vendredi à Bangalore, capitale technologique de l'Inde, le G20 Finances tentait de s'accorder sur des solutions face aux défis posés par l'économie mondiale, dans un contexte de guerre en Ukraine et de poussée inflationniste.

Chine et Russie en désaccord

L'Inde, qui assure la présidence du G20, a publié samedi à l'issue des réunions un "résumé" des discussions, mais pas de communiqué commun.

"La plupart des membres ont fermement condamné la guerre en Ukraine" avec "différentes évaluations de la situation et des sanctions", indique le document.

Une annotation précise qu'au sein du G20, seules la Chine et la Russie n'ont pas approuvé deux paragraphes à propos de l'Ukraine.

14h00

La Russie a cessé de livrer du pétrole à la Pologne via l'oléoduc Droujba

Le géant pétrolier polonais Orlen a annoncé samedi que la partie russe a cessé de lui livrer du pétrole par l'oléoduc Droujba dans le cadre du dernier contrat en vigueur, qui couvrait environ 10% des besoins d'Orlen.

Orlen a assuré que cet arrêt n'aura pas d'impact sur l'approvisionnement des clients polonais et que "l'ensemble des livraisons peuvent être assurées (désormais) via la voie maritime".

13h30

Les nouvelles sanctions de l'UE visent 121 individus et entités

Les nouvelles sanctions de l'Union européenne à propos de la guerre en Ukraine visent 121 individus et entités dont des fabricants iraniens de drones, a annoncé samedi l'UE.

Approuvé vendredi soir avant son adoption formelle samedi, ce train de sanctions européennes, le dixième depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie il y a un an, fait écho aux mesures annoncées vendredi par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, précédées d'une sévère mise en garde du G7 aux pays venant en aide à la Russie dans cette guerre.

Les trains de mesures décidés successivement par l'UE constituent "les sanctions de plus grande envergure" jamais adoptées, a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. "Nous augmentons également la pression sur ceux qui essaient de contourner nos sanctions", a-t-elle ajouté.

Les sièges du Conseil de l'UE et de la Commission européenne illuminés aux couleurs de l'Ukraine, le 24 février 2023. [EPA/Keystone - Olivier Hoslet]
Les sièges du Conseil de l'UE et de la Commission européenne illuminés aux couleurs de l'Ukraine, le 24 février 2023. [EPA/Keystone - Olivier Hoslet]

Le dernier train de sanctions européennes vise 96 entités russes supplémentaires (entreprises ou agences étatiques) y compris trois banques russes, précise un communiqué de l'UE.

Il concerne également sept entités iraniennes, toutes des fabricants de drones explosifs utilisés par la Russie pour frapper des cibles ukrainiennes y compris des infrastructures ou des immeubles d'habitations.

L'interdiction d'exporter des marchandises industrielles de l'UE vers la Russie est étendue à des biens à double usage comme l'électronique, les véhicules spécialisés, les pièces mécaniques, les pièces détachées pour les moteurs de camions et d'avions, les antennes, les grues, les drones, les matières en terres rares, les circuits électroniques et les caméras thermiques.

Sanctions contre la propagande

Les sanctions contre la propagande russe sont également renforcées, notamment avec des mesures pour suspendre les licences de bureaux arabes de RT et Sputnik, des médias contrôlés par l'Etat déjà interdits en Europe.

Le nouveau paquet oblige également les Etats membres de l'UE à mieux détailler les avoirs saisis auprès de riches Russes soutenant le Kremlin et objets de sanctions, ainsi que les avoirs gelés de la banque centrale russe.

12h00

Emmanuel Macron annonce qu'il se rendra en Chine "début avril"

Le président français Emmanuel Macron a annoncé samedi qu'il se rendrait en Chine "début avril", en appelant Pékin à "nous aider à faire pression sur la Russie" afin de "stopper l'agression" et "bâtir la paix".

Au lendemain de la publication par la Chine d'un document appelant à des pourparlers de paix et une "solution politique", le chef de l'Etat français, qui s'est exprimé en marge d'une visite du Salon de l'agriculture, a expliqué que cette paix n'était "possible que si elle passe par un arrêt de l'agression russe, un retrait des troupes et un respect de la souveraineté territoriale et du peuple ukrainien".

Le président français Emmanuel Macron, photographié ici au Salon de l'agriculture, le 25 février 2023 à Paris. [AFP - Ludovic Marin]
Le président français Emmanuel Macron, photographié ici au Salon de l'agriculture, le 25 février 2023 à Paris. [AFP - Ludovic Marin]

"Le fait que la Chine s'engage dans des efforts de paix est tout à fait bon", a salué Emmanuel Macron, en appelant Pékin à "ne livrer aucune arme à la Russie" et à "nous aider à faire pression sur la Russie pour qu'évidemment elle n'utilise jamais ni le chimique ni le nucléaire, et qu'elle arrête cette agression en préalable à une négociation".

La Chine cherche depuis quelques semaines à jouer un rôle de médiateur dans le conflit russo-ukrainien.

Dans son document en douze points publié un an jour pour jour après l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes, Pékin s'oppose clairement à tout recours à l'arme nucléaire alors que Vladimir Poutine a brandi cette menace.

LUNDI 20 FEVRIER

L’alliance Chine-Russie pourrait être en train de se renforcer

Alors que Washington accuse Pékin de livrer des armes à la Russie pour appuyer son offensive en Ukraine, le ministre chinois des Affaires étrangères est actuellement en visite à Moscou, où il pourrait s’entretenir avec Vladimir Poutine.

Si Pékin a démenti les accusations américaines, le Kremlin, n’a pas fait de commentaires. On ne sait donc pas dans quelle mesure la Chine fournit ou non des armes à la Russie.

Officiellement, Pékin ne veut toutefois pas voir l’opération en Ukraine se prolonger ni s’étendre. La Chine se dit par ailleurs prête à travailler avec la communauté internationale pour parvenir à la paix.

>> Les explications de Forum :

L’alliance Chine-Russie pourrait être en train de se renforcer
L’alliance Chine-Russie pourrait être en train de se renforcer / Forum / 2 min. / le 20 février 2023