Ces particules ont été découvertes à la suite de la collecte d'échantillons en janvier dans l'usine souterraine de Fordo, a précisé l'instance onusienne dans un rapport consulté mardi par l'AFP, qui confirme ainsi des informations données par des sources diplomatiques.
L'Agence internationale de l'énergie atomique a demandé "des clarifications" et "les discussions sont toujours en cours" pour déterminer l'origine, ajoute le document qui sera présenté la semaine prochaine lors du Conseil des gouverneurs à Vienne.
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"Fluctuations involontaires"
L'Iran, qui nie vouloir se doter de l'arme atomique, a de son côté fait état "de fluctuations involontaires" au cours du processus d'enrichissement, dans une lettre citée par l'AIEA. La semaine dernière, Téhéran avait affirmé "n'avoir pas fait de tentative pour enrichir au-delà de 60%".
"La présence de particules au-delà de 60% ne signifie pas qu'il y ait un enrichissement (d'uranium) à plus de 60%", avait réagi le porte-parole de l'Organisation de l'énergie nucléaire iranienne, Behrouz Kamalvandi.
Le chef de l'AIEA attendu à Téhéran
Ces informations surviennent alors que le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, est attendu en Iran dans les jours à venir, dans un contexte de détérioration des relations.
La République islamique a fortement limité les inspections et débranché des caméras de surveillance l'an dernier, plongeant l'Agence dans le flou.
Et ce alors même que les négociations destinées à ranimer l'accord conclu en 2015 pour limiter les activités atomiques de l'Iran en échange d'une levée des sanctions internationales sont au point mort depuis l'été 2022.
afp/asch