"Selon un rapport américain daté de 2019, il y a trois grands risques: le cyber-espionnage, la manipulation de l’information et l’addiction", rapporte l’enseignante à Sciences-Po Paris et à Polytechnique. Des commissions d’enquête ont donc été lancées dans nombre de démocraties occidentales.
Le fait que l’entreprise détentrice de l’application aux 1,7 milliard d’utilisateurs et utilisatrices soit chinoise accentue la peur. La captation d’informations d’ordre privé pourrait être massive.
"L’algorithme de TikTok est d’une puissance extraordinaire, poursuit la spécialiste. Vous êtes captivés. Derrière, c’est la captation de vos données qui est créatrice de valeur économique", ajoute Asma Mhalla.
Mais pourquoi les interdictions interviennent-elles maintenant? La Suisse pourrait-elle suivre? Quid des autres réseaux sociaux?
Caroline Stevan et l’équipe du Point J