D’abord, la spécialiste tient à apporter une précision: "Les médias insistent davantage sur les départs des femmes et les raisons de leurs départs mais des hommes aussi quittent leur mission." Et de poursuivre: "Les femmes sont plus exigeantes envers elles-mêmes. Sont-elles plus sincères avec l’évaluation qu’elles font de leur situation? Démissionner n’est pas un échec mais une question d’honnêteté envers elles-mêmes et leur public".
Depuis tout petits, les garçons vont se projeter dans des métiers où il y a plus d’argent, de pouvoir, de prestige.
Les obstacles rencontrés par les politiciennes une fois en place sont nombreux et les usent sans doute davantage que les hommes. Mais l’attrait même du pouvoir n’est pas le même. "Depuis tout petits, les garçons vont se projeter dans des métiers où il y a plus d’argent, de pouvoir, de prestige."
Les pertes de pouvoir sont-elles donc moins bien vécues par les hommes? Est-ce en train d’évoluer? Comment?
Caroline Stevan et l’équipe du Point J