"Le pays et les citoyens ont besoin d'horizons clairs (...), les élections se tiendront le 21 mai", a indiqué lors d'un conseil des ministres le chef du gouvernement. Kyriakos Mitsotakis se contentait jusqu'ici d'indiquer qu'elles auraient lieu en mai.
Le dirigeant du parti de droite Nouvelle Démocratie (ND), au pouvoir depuis 2019, est confronté à une vague de colère dans tout le pays depuis la collision frontale entre deux trains le 28 février au soir qui a mis en lumière de graves dysfonctionnements dans les chemins de fer grecs.
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Au "pic" des manifestations, quelque 65'000 personnes étaient descendues dans les rues le 8 mars, rappelant les grandes manifestations qui avaient eu lieu au début des années 2010. En plein marasme financier, la Grèce avait alors dû consentir à de douloureuses mesures d'économies.
"Nous sommes là pour corriger (les erreurs)", a souligné Kyriakos Mitsotakis.
Ecart resserré avec la gauche radicale
Depuis cet accident, l'écart entre la Nouvelle Démocratie et son principal rival, Syriza, parti de gauche radicale de l'ancien premier ministre Alexis Tsipras, s'est resserré. Avec entre 28,5% et 30,2% des intentions de vote, la ND ne devance plus son principal rival que de 3,5 à 4,1 points, selon les instituts.
Il a précisé qu'un deuxième scrutin serait organisé "au plus tard début juillet" si le premier ne permettait pas à l'une des formations en lice d'obtenir la majorité absolue.
afp/oang