L'un des attentats a touché Tel-Aviv vendredi soir. Un conducteur a foncé sur des passants sur une piste cyclable d'une grande artère du front de mer, avant que sa voiture ne fasse un tonneau, tuant un homme de 36 ans, selon la police.
A Rome, la cheffe du gouvernement Giorgia Meloni a identifié la victime décédée comme un ressortissant italien et a présenté ses condoléances à sa famille.
L'attentat a également fait sept blessés âgés de 17 à 74 ans, selon le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge. Parmi ceux soignés à l'hôpital Ichilov de Tel-Aviv figurent quatre touristes: trois Britanniques et un Italien.
Un policier et des agents municipaux qui se trouvaient à proximité ont abattu le conducteur en réalisant que celui-ci cherchait à se saisir d'une arme, selon la police. Il s'agit d'un homme de 45 ans originaire de Kfar Kassem, ville arabe du centre d'Israël
Poussée de fièvre et mobilisation
L'attentat est survenu un soir de shabbat et pendant la semaine de la Pâque juive, sur fond d'une recrudescence de violences ces derniers jours au Proche-Orient.
Plus tôt vendredi, deux soeurs israélo-britanniques de 16 et 20 ans, originaires de la colonie israélienne d'Efrat, ont été tuées et leur mère grièvement blessée dans une attaque palestinienne en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
Après l'attaque de Tel-Aviv, Israël a annoncé la mobilisation d'unités de policiers de réserve et de soldats supplémentaires afin de "faire face aux attentats terroristes".
Vive tension aux frontières avec Gaza et le Liban
Les deux attaques de vendredi surviennent après des frappes israéliennes à Gaza et au Liban contre des positions du mouvement islamiste palestinien Hamas, en riposte aux tirs de dizaines de roquettes contre son territoire.
>> Lire : Israël mène des frappes au Liban et à Gaza en représailles à des tirs de roquettes
Cette poussée de fièvre fait suite à l'irruption des forces israéliennes et aux violences mercredi dans la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, troisième lieu saint de l'islam. Les condamnations internationales se sont multipliées et le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a dénoncé un "crime sans précédent" d'Israël, en plein ramadan.
afp/oang