"Nous avons 1 ou 2 kilos de lapins. Avec 1 kilo, on peut faire 6000 pilules d'ecstasy", explique Pol Meuleneire, un vétéran des douanes belges, en déballant un carton rempli de MDMA pure, dissimulée sous la forme d'innocents lapins de Pâques.
Considérée comme une porte d'entrée en Europe de la cocaïne fabriquée en Amérique Latine, la Belgique est aussi devenue une plaque tournante pour les drogues synthétiques fabriquées sur le Vieux Continent et expédiées dans le monde entier.
Poste belge moins suspectée
Pour passer inaperçues, la kétamine, MDMA ou méthamphétamine sont cachées dans des objets du quotidien puis expédiées depuis des bureaux de poste en Belgique, en France ou en Allemagne. Les trafiquants passent par la poste belge, plutôt que néerlandaise, car les colis paraissent moins suspects à l'arrivée, détaille une porte-parole du ministère belge des Finances.
afp/doe