"Nous avons trouvé sept individus décédés sur les lieux. Nous avons transporté neuf individus à l'hôpital [...] Parmi ceux que nous avons transportés, deux sont morts depuis lors", a déclaré le chef des pompiers d'Allen, ville située dans la banlieue de Dallas et où a eu lieu la fusillade.
Un policier, qui se trouvait dans le centre commercial pour une autre affaire quand des tirs ont retenti, a "neutralisé le suspect", avait auparavant indiqué le chef de la police locale, ce qui signifie qu'il a été abattu et figurait parmi les sept personnes décédées sur les lieux. Le gouverneur de l'Etat, Greg Abbott, a déploré une "tragédie indicible".
Plus de 195 tueries
Il était au départ question d'un éventuel deuxième tireur, selon un témoin sur la chaîne CNN, mais Brian Harvey a déclaré que la police estime que le suspect neutralisé, dont l'identité n'est pas encore connue, a "agi seul". Le tireur portait un équipement tactique, selon CNN.
Avec plus d'armes à feu que d'habitants, les Etats-Unis affichent le taux de mortalité par arme à feu le plus élevé de tous les pays développés: 49'000 en 2021, contre 45'000 en 2020.
Le site Gun Violence Archive a déjà recensé cette année aux Etats-Unis plus de 195 tueries de masse, c'est-à-dire où quatre personnes ou plus ont été blessées ou tuées.
Joe Biden exhorte à interdire les fusils d'assaut
Au lendemain de la tuerie, le président américain Joe Biden a de nouveau exhorté dimanche le Congrès à interdire les fusils d'assaut.
"Je demande de nouveau au Congrès d'adopter une loi interdisant les fusils d'assaut et les chargeurs à grande capacité. Mettant en place une vérification des antécédents judiciaires et psychiatriques. Exigeant un rangement sûr (des armes). Mettant fin à l'immunité des fabricants d'armes", a-t-il dit dans un communiqué.
"Je la signerai immédiatement", a-t-il affirmé. "Nous avons besoin de davantage d'actes, et plus vite, pour sauver des vies", a-t-il encore dit.
"Trop de familles ont des chaises vides autour de leur table. Les membres républicains du Congrès ne peuvent continuer à répondre à cette épidémie avec un haussement d'épaules. Les pensées et prières envoyées par tweet ne sont pas suffisantes", a-t-il dénoncé.
agences/asch